Newcastle, un naufrage très relatif pour le PSG

Souvent séduisant lors de la phase de groupes de la Ligue des champions ces dernières années, le Paris Saint-Germain s'est complètement manqué mercredi soir à St James' Park face aux Anglais de Newcastle (défaite 4 buts à 1). Rapidement mis en cause, le 4-2-4 aligné par Luis Enrique, qui manquait clairement d'équilibre. En conférence de presse d'après-match, le coach du PSG livrait quelques réactions lunaires. "Je suis content de ce qu'on fait les joueurs, ils ont fait ce que j'attendais d'eux." Ou encore un "Il n'y avait aucun problème avec l'attitude de mes joueurs". Des déclarations qui ont fait bondir plus d'un supporter du PSG. Visiblement, l'ancien sélectionneur de l'Espagne n'a pas saisi pourquoi les critiques ont fusé après une telle débâcle.

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Luis Enrique, entraîneur du PSG. (IconSport)

Luis Enrique persiste et signe

Payant dans le Classico face à l'Olympique de Marseille (4-0), le fameux 4-2-4 de Luis Enrique a nettement moins porté ses fruits chez la lanterne rouge de Ligue 1, Clermont, le week-end dernier (0-0). Ce mercredi à Newcastle, le PSG a semblé coupé en deux, incapable d'assurer les transitions et de réaliser des relances propres. Les quatre de devant étaient quelque peu isolés, à l'image de la MNM la saison dernière. Selon nos confrères de L'Équipe, Enrique n'a tout simplement pas compris les critiques relatives à son animation offensive. Et s'il devait rejouer le match, il ferait des choix identiques.

Est-ce à dire que le Paris Saint-Germain se présentera à nouveau en 4-2-4 ce dimanche sur la pelouse du Stade Rennais ? Possible. Selon une source proche du PSG, Luis Enrique a juste changé les hommes, pas le système : "Dans son esprit, il a toujours joué de cette façon depuis le début de la saisonVitinha a toujours eu un rôle très offensif, peut-être un peu moins que Kolo Muani c'est vrai. Mais regardez le match de nouveau, vous allez voir que Randal a beaucoup bougé, comme le fait Vitinha." Quand bien même, l'apport d'un Vitinha est très différent de celui d'un Kolo Muani, le profil, peut-être encore plus. Mais ça, visiblement, ça ne chagrine pas le coach du PSG.