Alors que le Paris Saint-Germain reçoit le Maccabi Haïfa pour le compte de la cinquième journée de Ligue des champions, Christophe Galtier s'est rendu en conférence de presse. Comme à l'accoutumée, le technicien francilien a répondu aux questions des journalistes en amont de la rencontre. Au programme,

Comment Fabian Ruiz doit-il travailler pour rattraper son retard ? Il s'entraînait seul (à Naples) et est arrivé tard chez nous sur un plan physique et tactique, il fallait être patient. Il y avait une attente autour de son arrivée. C'est un joueur identifié depuis très longtemps. Il a fait des compléments de séance, il venait très tôt le matin et partait après les autres.

Galtier sur l'équilibre apporté par Neymar et la liberté des attaquants

On a changé de système pour différentes raisons. Il faut, quelle que soit l'organisation, toujours beaucoup courir. Même si demain nous devions évoluer avec une défense à 4, il faut toujours les efforts des uns et des autres. On n'a pas abandonné le système avec 3 centraux. C'est un gros avantage d'avoir deux organisations. La première a très bien marché, mais ces derniers temps ç'a coincé pour différentes raisons. J'ai eu une réflexion sur les meilleures façons d'utiliser nos éléments. La décision de changer de système est arrivée à un moment où il y a eu un nombre important d'absences. La réflexion est donc "comment positionner du mieux possible notre trio offensif ?". Pour qu'ils soient performants, ils doivent être heureux, et pour être heureux ils doivent jouer dans leur registre.

"Est-ce que la montée en puissance de Fabian Ruiz a été la clé pour repasser à 4 ?"

j'ai à ma disposition dans l'effectif des milieux de terrain de qualité. Dans le premier modèle de jeu, il y en avait beaucoup sur la touche. J'ai dû attendre que Fabian et d'autres puissent monter en puissance pour commencer à travailler par rapport à la réflexion que j'avais. Fabian joue dans une zone habituelle et préférentielle. Évidemment que pour modifier une organisation, il faut que j'ai des joueurs spécifiques, et c'est le cas.

Galtier sur le niveau de Renato Sanches

C'est un joueur qu'on souhaitait avoir. On le connaissait pour l'effort. Il a malheureusement été confronté à des petits problèmes physiques qui ont engendré des arrêts. Il a perdu du temps par rapport à ses partenaires. J'ai vu les commentaires à ses prestations. Il était important qu'il puisse démarrer à Ajaccio. On n'a pas encore le Renato que tout le monde espérait. Mais pour l'avoir déjà entraîné, c'est un joueur de très haut niveau. Quand il sera en pleine possession de ses moyens, il sera au niveau de ses partenaires. Il a toute ma confiance et celle du club.

Renato Sanches sous les couleurs du Paris Saint-Germain (Icon Sport)
Renato Sanches sous les couleurs du Paris Saint-Germain (Icon Sport)

Sur les déclarations du club concernant Kylian Mbappé

Le club a communiqué. C'est de l'extrasportif, ça ne me concerne pas. Je suis très sincère, je suis concentré sur la compétition et la gestion de mon groupe. Malheureusement, il est encore sorti quelque chose avant le match de Ligue des champions. Au moins, on n'aura pas la surprise demain matin.

Galtier sur la préparation du match face au Maccabi Haïfa

Dès qu'on a connu le tirage au sort, on a travaillé sur nos adversaires. Et encore plus que le Maccabi Haifa. C'est une équipe organisée, vive et alerte, dotée de joueurs très techniques. Ce n'est pas par hasard que nous avons été bousculés au match aller. On voit par la suite qu'ils ont été capables de battre la Juventus Turin dans une autre organisation. Ca montre la qualité de leur entraîneur et de leur effectif.

Est-ce que les blessures peuvent être une donnée à prendre en compte en amont de la Coupe du monde ?

La compétition génère des blessures. Plus on y pense, plus ça peut arriver. Il faut travailler très sérieusement, jouer les matchs sans aucune retenue. Il faut bien se préparer en amont, bien récupérer après. Si on peut, à travers nos performances, aérer le calendrier des uns et des autres, pour que chacun puisse être en forme avant la Coupe du monde, évidemment qu'on le fera.