Bosz : "je ne vais pas dire qu'un joueur a été bon alors qu'il a été mauvais"
Loin des entraîneurs-bisounours qui ne se risquent jamais à égratigner leurs joueurs publiquement, Peter Bosz ne se prive pas de dire tout le mal qu'il pense parfois de ses hommes dans les médias. En interview au journal Le Parisien, l'entraîneur néerlandais de l'OL a expliqué pourquoi il se permettait ces "humiliations" publiques.
"Quand j’étais joueur, je détestais les coachs qui disaient des choses aux médias qui n’étaient pas vraies, je ne comprenais pas. Je ne vais pas dire qu’un joueur a été bon alors qu’il a été mauvais. Les fans ont vu le match. Je veux être honnête avec mes joueurs, mais aussi avec les supporters."
Peter Bosz au journal Le Parisien
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Les téléphones, du balai !
Et ce n'est pas le seul bouleversement que Bosz a introduit chez les Gones. L'ancien entraîneur du Bayer Leverkusen a aussi interdit l'usage des téléphones lors de moments définis.
"J’ai interdit le téléphone avant les matchs, pendant la réunion ou quand les joueurs sont sur la table de massage. Car, pour moi, c’est un manque de respect par rapport au kiné qui s’occupe de ton corps."
Peter Bosz au journal Le Parisien
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"Je ne suis pas un policier"
Mais l'homme n'est pas un dogmatique (contrairement à l'entraîneur). Bosz a ainsi affirmé que les joueurs pouvaient contester ses règles, ce qui conduit parfois à la suppression de celles-ci.
"Les joueurs ont le droit d’essayer de me convaincre qu’une règle n’est pas bonne et qu’il faut la modifier. (...) Je ne suis pas un policier. Si le joueur a un bon argument, j’écoute, je réfléchis et, de temps en temps, je change la règle. un joueur m’a dit : "Coach, je suis tout seul sur une machine pendant une heure, il n’y a personne d’autre dans la pièce, est-ce que je peux prendre mon téléphone ?" Il m’a convaincu."
Peter Bosz au journal Le Parisien
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De toutes façons, il n'y a qu'un seul "Policier" à l'OL : l'ancien défenseur central brésilien Cris.