Habituée à attirer de grands noms qui se rapprochent de la fin de carrière (Thierry Henry, Steven Gerrard, Franck Lampard, Gonzalo Higuain, Zlatan Ibrahimovic, Andre Pirlo, Chicharito Hernandez, etc.), la MLS doit désormais faire face à la montée de la concurrence de la Saudi Pro League. Après avoir recruté Cristiano Ronaldo l'hiver dernier, le championnat saoudien continue de surprendre grâce à son incroyable activité sur le marché des transferts.
- À lire également : MLS : Leo Messi a officiellement signé son contrat avec l’Inter Miami
Pour autant, Don Garber, l'homme à la tête de la MLS, ne s'inquiète pas, il voit même potentiellement d'un bon œil ces transferts vers la péninsule arabique. "Le fait que nous puissions étendre le pouvoir et l'influence du football professionnel à travers le monde nous offre une occasion à nous tous qui sommes les marchés émergents. Vous savez, il ne s'agit pas seulement de l'Europe. Il s'agit d'ici aussi. Donc je ne me sens pas du tout menacé par cela. D'ailleurs, ce n'est qu'un élément de plus dans ce métier très compliqué qui est le nôtre, et nous allons nous en sortir, tout ira très bien pour nous."
Messi porte la MLS
Si la MLS ne recrute pas autant de joueurs majeurs que l'Arabie saoudite cet été, Garber estime qu'à lui seul, Lionel Messi a un impact considérable. Courtisé aussi par la Saudi Pro League, le champion du monde argentin a bien choisi l'Inter Miami. Pour le commissaire de la MLS, il s'agit là d'un excellent indicateur de l'état de santé dans lequel se trouve son championnat. "Quand le meilleur joueur de l'histoire fait de la MLS le championnat de son choix, je crois que c'est une preuve d'où elle se trouve et où elle ira dans les années à venir" a-t-il ainsi déclaré.
- À lire également : Inter Miami : Lionel Messi l’affirme, il sera toujours autant performant !
En regardant en arrière, Garber s'est aussi souvenu des investissements massifs du championnat chinois il y a quelques années, en particulier entre 2015 et 2017. Il affirme ne pas s'être inquiété à l'époque, et ne pas avoir davantage de raisons de le faire aujourd'hui.