Qu'il semble loin le temps où les conférences de presse de Thierry Henry amusaient la France du football, tout comme son attitude sur son banc. Sans club depuis son départ de l'Impact Montréal en 2020, la légende des Gunners n'a pas vraiment marqué de son empreinte le club canadien, tout comme l'AS Monaco dans lequel il a officié pendant 20 matchs entre 2018 et 2019. Mais depuis ses échecs en club, il avait trouvé en la sélection belge son coin de paradis. D'abord entraineur chargé des attaquants des Diables Rouges, il a successivement pris de la place dans le staff de Roberto Martinez, au point d'en devenir son adjoint. Mais maintenant que le sélectionneur espagnol n'officie plus en Belgique mais au Portugal, Thierry Henry a pris la décision de ne pas le suivre. Pourquoi ? Pour se relancer en tant que numéro 1, révèle-t-il.

Thierry Henry a laissé un souvenir... marquant à l'AS Monaco (Icon Sport)
Thierry Henry a laissé un souvenir... marquant à l'AS Monaco (Icon Sport)

Thierry Henry, pas contre entrainer la sélection américaine

Sur le plateau de CBS, Thierry Henry a rapidement été interrogé sur son avenir. Si son futur en tant que consultant n'est plus à prouver, celui en tant qu'entraineur principal a encore un grand horizon devant lui. A cette question, le meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal ne cache pas sa volonté de postuler aux fonctions de sélectionneur de l'équipe des Etats-Unis. "Est-ce que je mettrais mon nom dans le chapeau ? D'abord et avant tout, c'est un sujet délicat à aborder. Roberto Martinez est allé entraîner le Portugal et je ne vais pas le suivre. Être un n°2 n'est plus quelque chose que j'aimerais faire. Gros respect pour le patron, il m'a donné une opportunité quand personne d'autre ne l'a fait. J'aimerais avoir une ouverture à nouveau."

"Est-ce que je connais les joueurs ? Oui, je connais les joueurs. Est-ce que je connais la ligue ? Oui, je connais la ligue. Quel est le plan ? C'est quoi la philosophie ? Que veux-tu être ? Lorsque vous vous poserez ces questions, vous finirez par trouver ces réponses. Et ce n'est pas parce que tu vas accueillir la compétition (Coupe du monde 2026, ndlr) que tu vas forcément aller loin. Nous avons vu que ce n'était pas facile à faire. Nous avons vu de grandes équipes batailler à la maison", a t-il conclu. Alors, Thierry Henry bientôt de retour ?