Même s'il reconnaît avoir traversé un épisode difficile de sa carrière, Marcelino s'est dit tranquille, apaisé, alors qu'il figure de nouveau sur le marché. Dans les colonnes de Marca, l'entraîneur espagnol est brièvement revenu sur son passage à l'OM, mais il se concentre surtout sur l'avenir.
L'OM, un contexte "irréel"
Une chose est sûre. Avant de s'engager avec son prochain club, Marcelino veillera à ce que les supporters de celui-ci n'aient pas trop d'influence. Pour lui, il est clair que ceux de l'OM sont "très introduits". Il revient sur les événements qui ont propulsé le club dans la crise. "Il semble irréel que ces choses se produisent en 2023. Qu'un groupe de personnes menace le président dans son propre bureau et lui dise qu'il doit quitter le club et que s'il ne le fait pas, il devra en subir les conséquences."
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Même s'il affirme n'avoir reçu aucune menace, le technicien a tout de même fait ses valises. De son ressenti personnel, " il est impossible de générer un projet à l'OM, car les ultras veulent conditionner la façon d'agir." Avec une atmosphère de tension permanente, le cadre de travail n'était pas sain.
Séville, un projet qui ne tenait pas la route
Libre sur le marché, Marcelino pourrait déjà ne plus l'être. Après le départ de José Luis Mendilibar, Séville avait fait de l'entraîneur de 58 ans sa priorité. Toutefois, un accord n'a pas pu être trouvé. La raison ? Un temps estimé beaucoup trop court pour valider les objectifs. "Ils m'ont proposé un contrat pour une saison basé sur des objectifs et nous avons pensé que les circonstances n'étaient pas idéales, car ce que j'ai appris là-bas, c'est que seuls les projets stables et durables sont viables. J'étais convaincu que Séville est un bon club avec de bons footballeurs, mais nous n'étions pas disposés à accepter un travail de 7 mois. Nous pensions que les conditions n'étaient pas réunies pour relever ce défi." C'est finalement Diego Alonso, l'ancien sélectionneur de l'Uruguay qui a récupéré le poste.
Marcelino sait où il veut entraîner
Pour retrouver un banc, Marcelino a ses conditions. "Ce que je veux, c'est un projet stable, fiable, avec un avenir qui nous permette de développer notre travail de manière naturelle et en accord avec le club", a d'abord expliqué le coach de 58. Chez lui, en Espagne, il pense être taillé pour l'exercice. Néanmoins, s'il doit de nouveau partir à l'étranger, il le fera.
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Pour tout dire, Marcelino a quelques rêves. Le premier réside en Angleterre. "J'aime la Premier League. C’est la NBA du football, c’est la meilleure Ligue du monde", a ainsi déclaré le vainqueur de la Coupe du Roi 2019. Le second poste auquel il dirait oui dans la seconde se situe en revanche bien en Espagne. "Je l’ai toujours dit, entraîner l’équipe nationale serait un honneur. Pour n'importe quel entraîneur espagnol, ce serait le plus grand défi possible, mais cette occasion ne s'est pas produite." Patient, l'ancien joueur du Sporting Gijon a aussi confié avoir refusé des offres en provenance d'Arabie Saoudite. Enfin, il ne dirait pas forcément non à un retour en France.