Arrivé à Chelsea avec un certain statut l'été dernier, Kalidou Koulibaly a déjà fait ses valises. Moins d'un an plus tard, l'international sénégalais part presque sur la pointe des pieds. À l'image du club londonien, son exercice 2022/23 laisse un goût d'inachevé. Plutôt que de prendre le risque de s'enliser au sein d'un effectif qui enchaîne les entraîneurs, il a préféré répondre favorablement aux sollicitations d'Arabie saoudite et d'AL-Hilal. "Je n'aime pas être sur le banc à rien faire. Je préfère aller où on me veut vraiment", a notamment déclaré l'ancien joueur du Napoli. Pour la Repubblica, il a expliqué plus en détail les raisons de son transfert.

Un choix financier

Si l'Arabie saoudite parvient à être aussi attractive tout en faisant peur au marché européen, c'est avant tout parce qu'elle propose des salaires défiant toute concurrence. Koulibaly l'admet, l'argent est un facteur qui pèse. Pour autant, le natif des Vosges a bien l'intention de redistribuer une partie de sa paye. "Je vais pouvoir aider toute ma famille à bien vivre, de mes parents à mes cousins, et soutenir les activités de mon association Capitaine du Cœur au Sénégal. On a commencé la construction d'une clinique pédiatrique dans le village de mes parents (...) J'ai beaucoup de projets pour aider les jeunes."

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Kalidou Koulibaly avec le Sénégal, lors de la Coupe du monde au Qatar. (Icon Sport)

La foi de Koulibaly

Enfin, celui qui a quitté Naples juste avant le Scudetto a avancé une autre raison pour justifier son choix de carrière. "Je suis musulman, j'arrive dans un pays idéal pour moi et ma famille." Cet aspect religieux, Karim Benzema avait, lui aussi, insisté sur son importance. Enfin, le défenseur formé à Metz s'est réjoui de rejoindre un championnat qui grandit. Sous les couleurs d'Al-Hilal, il retrouvera notamment Ruben Neves, qui a énormément surpris en ralliant la Saudi Pro League à 26 ans.