Ce mercredi, le gouvernement a autorisé l’usage des fumigènes, entre autres, dans les stades des clubs professionnels français. Une nouvelle qui va en satisfaire plus d’un, et sans doute aussi le président de l’olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas. En effet, ce dernier avait été visé par une enquête en décembre 2017, après une victoire contre Marseille (2-0). Le président lyonnais avait fêté la victoire avec les supporters, fumigène à la main.
En effet, il sera désormais possible d’utiliser des engins pyrotechniques dans les différents stades de France. Toutefois, le gouvernement a mis en place une période d'essai. Ainsi, les supporters présents dans l’enceinte des stades de L1, L2, mais aussi dans ceux du Top 14 et de la Pro D2, pourront craquer, sous la forme d’une expérimentation, des fumigènes.
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Trois ans pour convaincre le gouvernement sur l'usage des fumigènes
L’expérimentation du gouvernement sur l’usage des fumigènes va durer trois ans. À l’issue de cette période, les autorités espèrent faire complètement disparaitre l’usage illégal de ces produits pyrotechniques dans les stades. Ainsi, jusqu’en 2026, les clubs professionnels pourront faire une demande au préfet, pour que certains supporters puissent manier des fumigènes, entre autres, dans les stades. Une demande qui devra être faite, maximum, un mois avant la rencontre sportive.
Le ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, a annoncé la nouvelle en passant par le Journal officiel de la République. "Le décret fixe les conditions de mise en œuvre d'une expérimentation, sur une période de trois ans, visant à permettre aux clubs sportifs professionnels, en collaboration étroite avec les associations de supporters, et avec l'accord des autorités locales, d'organiser des animations pyrotechniques réalisées par des supporters dans un cadre prédéterminé, encadré et sécurisé. Cette expérimentation a ainsi pour objectif de tendre vers la disparition de l'utilisation illégale et non sécurisée d'articles pyrotechniques dans les tribunes des stades."