L'OL fixé ce mercredi
En difficulté sur le terrain, triste 12e de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais joue une partie de sa saison ce mercredi 8 décembre. À partir de 16h30, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel étudiera en effet le cas du match arrêté entre Lyon et Marseille le 21 novembre dernier. Pour rappel, la rencontre avait été interrompue après que Dimitri Payet a reçu en pleine tête une bouteille d’eau lancée depuis les tribunes du Groupama Stadium. La commission se prononcera alors sur le sort du match et la responsabilité du club lyonnais. Pour rappel, le dossier avait été placé en instruction. Une rencontre à huis clos à titre conservatoire (contre Reims le 1er décembre dernier) avait également été prononcée.
Si Jean-Michel Aulas, le président lyonnais plaide depuis la thèse du cas isolé, l’OL risque tout de même des sanctions. Celles-ci peuvent aller jusqu'à la perte de points en championnat.
- À lire aussi : Incidents OL-OM. Pour Aulas, Lyon « ne peut pas être jugé de la même manière » que les autres clubs.
L'OL défend la thèse du cas isolé
Ce mercredi, seul le club rhodanien fera face à la commission. Considéré comme non responsables des débordements, Dimitri Payet et le club marseillais n’ont pas été convoqués ce mercredi. Les Lyonnais seront eux bien présents pour défendre leur cas. Ils insisteront notamment sur le fait que l’auteur du lancer de bouteille a rapidement été repéré, interpellé puis condamné à six mois de prison avec sursis et cinq ans d’interdiction de stade. Jean-Michel Aulas tentera également de différencier ces faits de ceux ayant émaillé le début de saison en Ligue 1
« Il faut être d'une mauvaise foi évidente pour comparer les évènements avec ceux de Nice-Marseille, Montpellier-Marseille ou Lens-Lille", avait ainsi expliqué le dirigeant de l’OL à l'AFP, rappelant que des « envahissements de terrains » et des « bagarres » avaient eu lieu dans ces autres rencontres.
Des précédents en Ligue 1
Dans son argumentaire, le club du Rhône tentera aussi d’éviter que son cas ne tombe sous le coup des jurisprudences précédentes. Pour rappel, en 2016, l’envoi d’un pétard sur Anthony Lopes à Metz avait entraîné deux points de pénalité aux Grenats. Le match avait également été rejoué à huis-clos. En début de saison, la rencontre entre Nice et Marseille avait aussi été donnée à rejouer, à huis clos et à Troyes. L’OGCN avait écopé en outre d’un point de sanction. Enfin, en 2017, les Lyonnais avaient été pris à partie sur la pelouse de Bastia par des supporters corses. Le SCB avait alors été considéré comme défait sur tapis vert. Et avait par la suite été contraint de jouer trois rencontres "à domicile" hors de son stade.