France - Maroc, c'est ce mercredi 14 décembre 2022. L'équipe de France parviendra-t-elle à disputer une seconde finale consécutive ? La mission est à leur portée même s'il ne faudra surtout pas sous-estimer de redoutables Lions de l'Atlas. En point presse ce lundi après-midi, Raphaël Varane et Jules Koundé ont réaffirmé leur plus grande vigilance.

"L'objectif de départ, c'est la gagne", assure Varane

C'est le défenseur central de Manchester United qui s'est présenté le premier. Il est d'abord revenu sur ce quart de finale qui restera dans les mémoires : "L'Angleterre a été un gros gros test, face à une équipe qui joue très bien au ballon. On a dû batailler et souffrir pour gagner." Avant de porter un regard plus global sur le parcours des Bleus sous l'ère Deschamps : "On a conscience que ce qu'on réalise depuis des années, c'est quelque chose de grand".

En parallèle, l'ancien Lensois et Madrilène a fait un mini-bilan à l'entame de cette demi-finale, l'objectif annoncé par Noël Le Graët, le président de la FFF. "On a déjà réalisé une belle compétition. Maintenant, l'objectif de départ, c'est la gagne. On sait à quel point c'est difficile. C'est déjà une satisfaction d'être en demi-finale. Être dans le dernier carré, c'est déjà une vraie performance mais on est des compétiteurs et ce qu'on souhaite, c'est gagner", a-t-il expliqué.

Varane titulaire avec les Bleus face à la Tunisie. (Icon Sport)
Varane titulaire avec les Bleus face à la Tunisie. (Icon Sport)

"Le Maroc, une équipe très difficile à bouger"

Bien évidemment, Raphaël Varane a été invité à s'exprimer sur le prochain adversaire des Bleus, le Maroc : "Nous avons assez d'expérience pour ne pas tomber dans le piège. Si le Maroc est là, ce n'est pas un hasard. C'est une équipe qui défend très bien. À nous les joueurs d'expérience de préparer l'équipe pour une grosse bataille. Il ne faut surtout pas tomber dans la facilité. Une place en finale, ça se mérite. La moindre erreur peut coûter cher. À nous d'être prêts."

Avant d'enchaîner : "C'est une équipe très solide, très difficile à bouger, avec une grosse solidarité défensive. Ils écrivent l'histoire du football marocain. Une force collective se dégage. Les performances leur donnent beaucoup de confiance. Ils possèdent des armes offensives en contre-attaque, sur coups de pied arrêtés. Ce sera un match très très difficile. On s'attend à beaucoup d'adversité." Comme ça, les choses sont claires.

"On se connaît de mieux en mieux. Il sait qui je suis, ce qu'il attend de moi. On est constamment dans l'échange. C'est une chance d'avoir autant de stabilité, ce point de repère en sélection pendant tant d'années."

Raphaël Varane au sujet de son sélectionneur, Didier Deschamps.

Pour finir, Raphaël Varane n'a pas hésité à encenser son jeune coéquipier Jules Koundé : "Il a été solide face à l'Angleterre. J'ai bien aimé sa communication avec Ousmane (Dembélé) pour bloquer les offensives anglaises dans son couloir. J'essaie de le soutenir du mieux que je peux. Il réalise de très bons matches. Il est serein, calme, il sait ce qu'il veut et il est déterminé dans ce qu'il fait."

"Ce n'est plus une surprise", martèle Koundé

Une fois l'intervention de Raphaël Varane terminée, c'est justement Jules Koundé qui a pris la parole. Le latéral droit du FC Barcelone et de l'équipe de France a lui aussi mis en avant le "parcours exceptionnel du Maroc". "C'est un match à prendre au sérieux. Le Maroc, ce n'est plus une surprise. À nous de leur compliquer la tâche et de se qualifier", a commenté l'ancien des Girondins de Bordeaux.

Varane titulaire avec les Bleus face à la Tunisie. (Icon Sport)
Jules Koundé, le latéral droit de l'équipe de France (Icon Sport)

Tout en précisant : "Ce match possède une saveur particulière. Il y a beaucoup de Marocains en France. Ce sera une belle fête. Le fait de connaître certains joueurs en face, ça rend les choses particulières. Ce sera un beau moment pour tout le monde." Enfin, Jules Koundé a été amené à regarder dans le rétroviseur pour qualifier son parcours jusque-là. "Je suis très fier. J'ai toujours rencontré des obstacles, peut-être plus que d'autres. Je réalise la chance que j'ai de pouvoir disputer une demi-finale de Coupe du monde avec un groupe aussi exceptionnel que celui qu'on a", a-t-il déclaré. Et bientôt une finale ?