Antoine Griezmann était de corvée, en tant que vice-capitaine de l'équipe de France, avant d'affronter l'Allemagne. Pas de Kylian Mbappé, donc, mais le numéro 7 des Bleus a une nouvelle fois bien assuré l'intérim.

L'Allemagne, les beaux souvenirs de Griezmann

Quand on pense à Allemagne - France, on pense forcément à Antoine Griezmann et sa très grande performance à l'Euro 2016, au Vélodrome. Interrogé sur le sujet, le joueur de l'Atlético de Madrid est revenu sur ce grand souvenir, et a expliqué ce qui attend les Français sur la pelouse du Signal Iduna Park.

"C'est le premier beau souvenir en sélection. Au Vélodrome, avec le stade plein, une qualification pour la finale. C'était exceptionnel. Les France - Allemagne sont toujours remplis de duels. Il y a cette rivalité et ce sont toujours des gros matches, avec beaucoup d'intensité. Ce sont des matches qui donnent très envie" a-t-il déclaré devant la presse, avant de revenir sur son long échange avec Didier Deschamps lors de la séance de la veille.

"On a parlé du match, de la première mi-temps. Je ne touchais pas de ballon, j'essayais de me mettre entre les lignes. Après j'ai vu que le jeu penchait à gauche. Ensuite en deuxième période, Aurel (Tchouaméni) et Adri (Rabiot) étaient plus en 6 donc c'était plus facile. Ousmane (Dembélé) recevait plus de ballons."

Antoine Griezmann, en conférence de presse

Griezmann fan de Wirtz, Kimmich et Sané

Antoine Griezmann a par ailleurs évoqué la situation plus que compliquée de l'Allemagne, alors qu'elle s'est séparée de son sélectionneur, Hansi Flick. Pour autant, le numéro 7 des Bleus n'est pas vraiment inquiet pour les Allemands. "Surpris parce qu'il y a de très grands joueurs. Mais ce sont des dynamiques. On a appris pour le sélectionneur, ils cherchent des solutions. Ils ont plein de bons joueurs, il faut trouver la bonne formule. J'ai regardé le match face au Japon, j'aime beaucoup Florian Wirtz", a-t-il expliqué, avant de dresser les louanges du "général" Joshua Kimmich, et le "vertical et gaucher" Leroy Sané.

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Antoine Griezmann, vice-capitaine de la France. (IconSport)

Les Jeux Olympiques et la MLS

Enfin, le vice-capitaine des Bleus a également évoqué les JO, dont on parle beaucoup. "Quand je regarde les JO, je suis plus footballeur. Je suis Français, un fan. Au rugby j'étais comme un Français, je voulais juste que la France gagne. C'est quelque chose que je veux inculquer à mes enfants" a-t-il répondu avant de parler de son avenir, et de la fuite des talents en Arabie Saoudite. Ce qui ne semble pas emballer le Français.

"Je comprends parfaitement ceux qui peuvent être amené à partir. On parle de sommes incroyables. Même si on gagne beaucoup d'argent, il y en a qui peuvent sécuriser leurs enfants, petits enfants. Je trouve ça normal le fait d'aller là-bas. Ils auront l'obligation de bien jouer et de gagner là-bas. Moi ? J'ai une famille, j'ai trois enfants, ce n'est pas une décision facile à prendre. Mais pour moi vous le savez, la MLS est mon objectif principal" a conclu Antoine Griezmann.