L'homme de France-Maroc

Si l'équipe de France verra une nouvelle finale de Coupe du monde, elle doit beaucoup à son hommage à tout faire, Antoine Griezmann. Le joueur de l'Atlético, impliqué sur le premier but, a encore montré tout son volume de jeu, sa générosité et son sens du sacrifice. Absolument partout, il a encore réalisé une performance XXL. Le meilleur joueur de l'équipe de France, c'est bien lui.

CDM 2022 : la France met fin à l'épopée marocaine et rejoint l'Argentine en finale ! (Icon Sport)
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Le danger est venu des côtés

Hugo Lloris (7) : impeccable, comme souvent. Celui qui est devenu le gardien de but le plus capé de l'histoire de la Coupe du monde, à égalité avec Manuel Neuer, s'est montré rassurant dans les airs et toujours impeccable sur sa ligne. Valeur très sûre.

Jules Koundé (5) : pris à revers sur l'une des plus belles occasions marocaines, le joueur du Barça a alterné les belles interventions et les placements approximatifs. Pas à son poste, il tente de glaner en expérience au fur et à mesure des matches. Mais en finale, il devra encore hausser son niveau de jeu.

Raphaël Varane (7) : en bon patron qui se respecte, le joueur de Man United n'a pas eu de grandes interventions à réaliser mais il a toujours été bien placé, comme lors d'un centre dangereux sur lequel il est venu devancer En-Nesyri. Un très bon Varane et une bien bonne nouvelle pour les Bleus.

Ibrahima Konaté (8) : titulaire en remplacement de Dayot Upamecano, le joueur de Liverpool a sorti une très très belle prestation. Sans lui et son intervention salvatrice, le Maroc aurait certainement recollé au score. Sûr, rassurant, costaud et intelligent, il est bien plus qu'un remplaçant.

Théo Hernandez (5) : buteur dès la 5ème minute de jeu grâce à un super geste acrobatique, le latéral de l'AC Milan a ensuite énormément souffert sur son côté, peu aidé c'est vrai par Youssouf Fofana et Kylian Mbappé. Mais comme Lilian Thuram ou Samuel Umtiti avant lui, Hernandez poursuit la belle tradition des défenseurs français en demi-finale de Coupe du monde.

Griezmann, roi de France

Aurélien Tchouaméni (5) : un peu perdu en début de match, sa mésentente avec Fofana permettait aux Marocains de transpercer la ligne du milieu de terrain sur une passe ou une course. Mais le milieu de terrain du Real Madrid s'est repris à mesure que les lignes françaises se sont resserrées. Sa perte de balle à 15 minutes de la fin aurait pu coûter bien cher aux Bleus, mais il s'est rattrapé en étant au début de l'action du deuxième but.

Youssouf Fofana (4) : lancé par Didier Deschamps pour suppléer Adrien Rabiot, cloué au lit, le milieu de terrain de l'AS Monaco a une nouvelle fois eu du mal à se mettre au niveau de ses coéquipiers. À l'image du match contre la Tunisie, Fofana a d'abord semblé perdu avant de légèrement resserrer la vis. Mais c'est encore insuffisant.

Antoine Griezmann (8) : une nouvelle fois l'un des meilleurs français sur la pelouse ce mercredi soir. Au four, au moulin et à la boulangerie, Griezmann a été très précieux dans la récupération et l'utilisation du ballon. Plus souvent en défense, il a su colmater les brèches et repousser les attaques marocaines. Indispensable.

Giroud a manqué, Kolo Muani a tué

Ousmane Dembélé (4) : décevant, une nouvelle fois. Un peu esseulé offensivement, le joueur du Barça n'a pas fait les différences que l'on attend de lui, et a souvent laissé Jules Koundé seul face aux attaques marocaines. Remplacé par Randal Kolo Muani à la 79ème minute, buteur sur son premier ballon pour envoyer la France en finale.

Olivier Giroud (5) : lancé en profondeur, il aurait pu inscrire un 54ème but sous le maillot bleu, mais le poteau droit de Bounou s'y est opposé. Toujours dans ce rôle ingrat, il a dévié, couru, il s'est battu sur chacun des demi-ballons qu'il a eu à jouer. Mais il aura trop peu apporté aux Bleus. Remplacé par Marcus Thuram à la 65ème minute de jeu.

Kylian Mbappé (6) : bien pris par son ami Achraf Hakimi, le Parisien a tout de même provoqué les deux buts français. Pas dans son meilleur match, il reste tout de même décisif et incisif. Il a rendez-vous, lui aussi, avec l'histoire ce dimanche contre l'Argentine.