Depuis son attribution en 2010, la Coupe du monde 2022 qui débutera dimanche au Qatar est vivement critiquée. Des voix se sont élevées au fur et à mesure que des informations sont parvenues, notamment en ce qui concerne la construction des stades. En effet, des milliers de personnes seraient mortes sur ces chantiers. Forcément, des politiques et autres personnes célèbres ont largement pointé du doigt ces pertes humaines, en plus des interrogations économiques, écologiques et politiques. De leur côté, les joueurs ont du mal à se positionner pour la plupart. Sauf Bruno Fernandes.
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Bruno Fernandes se positionne
Attendu au Qatar dans la semaine afin de participer à cette Coupe du monde avec le Portugal, Bruno Fernandes n'a pas hésité à critiquer le pays hôte. "Nous avons vu ce qui s'est passé au cours des dernières semaines et des derniers mois et les personnes qui sont mortes lors de la construction des stades. Nous ne sommes pas heureux de cela, a fustigé le milieu de terrain de Manchester United pour Skysports. Il faut que le football soit pour tout le monde et que tout le monde soit inclus et impliqué dans la Coupe du monde. C'est la Coupe du monde, c'est pour tout le monde. Je pense que ce genre de choses ne devrait jamais se produire. Mais une Coupe du monde est plus que du football, c'est une fête pour les fans et les joueurs, et une joie à regarder. Cela devrait être fait d'une meilleure manière."
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Les joueurs n'y peuvent rien selon Eriksen
Le point de vue de Bruno Fernandes est partagé par son coéquipier Christian Eriksen. Même si ce dernier rappelle que les joueurs ne sont pas décisionnaires et que le football doit prendre le dessus. "J'ai travaillé dur pour la Coupe du monde et j'ai hâte d'y être. On en a beaucoup parlé. Peu importe où elle se déroule, c'est du football. Nous nous sommes qualifiés, et nous allons simplement jouer au football. Je suis d'accord avec Bruno. On se concentre beaucoup sur la façon dont la Coupe du Monde s'est déroulée et pourquoi elle se déroule au Qatar, a réagi l'international danois. Nous sommes des footballeurs, la politique, c'est quelque chose au-dessus de nous pour prendre cette décision. Nous essayons de dire ce que nous avons à dire et de faire ce que nous pouvons. Il faut se concentrer sur ce sujet mais le changement doit venir d'ailleurs." Malheureusement, ces critiques sont un peu tardives.