Depuis le départ de Tite à l'issue de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le Brésil navigue sans capitaine. Dès la fin de cette ère longue de 6 ans, la presse s'est emballée. Qui pourrait bien remplacer Tite à la tête de la Seleçao brésilienne ? Après avoir vu de nombreux noms toujours plus prestigieux, c'est finalement celui de Carlo Ancelotti qui revenait le plus. Et jusqu'à présent, le technicien du Real Madrid fait toujours office de grand favori pour prendre les rênes de l'équipe.

Toutefois, la situation se complique de plus en plus. Si "Il Mister" a avoué que des discussions avaient déjà eu lieu entre lui et le board brésilien, son contrat avec le Real Madrid ne se terminera officiellement qu'en 2024. Et à en croire ses récentes paroles, il ne compte pas quitter la Casa Blanca de sitôt. En plan B, la Fédération brésilienne songerait à un certain... José Mourinho.

José Mourinho, de la Roma au Brésil ?

A en croire la presse anglaise via The Athletic, José Mourinho serait la piste prioritaire de la Fédération brésilienne en cas d'échec dans le dossier Carlo Ancelotti. Et au regard de la tendance actuelle du côté de Madrid, il ne fait aucun doute que la Seleçao devra s'activer avec le Portugais. D'autant que ce dernier est particulièrement convoité. Si du côté des sélections, le Brésil n'a pas trop de concurrence, au niveau des clubs, la donne est bien différente. Celui qui est encore sous contrat jusqu'en 2024 avec l'AS Roma serait complètement ouvert à un départ dans un club plus prestigieux comme le Paris Saint-Germain ou Chelsea. En outre, Al-Nassr est un sérieux concurrent.

José Mourinho, l'entraineur de l'AS Roma (Icon Sport)
José Mourinho, l'entraineur de l'AS Roma (Icon Sport)

Et si la Fédération brésilienne n'y arrive pas non plus avec Mourinho, Jorge Jesus et Joachim Löw sont aussi deux pistes privilégiées. Le second choix est même une sacrée ironie. En effet, il était en poste sur le banc allemand lors de la plus grosse défaite de l'histoire du Brésil (7-1). En attendant, le Brésil patiente. Et n'a toujours qu'un intérimaire sur le banc.