Comme vous avez pu le constater, le feuilleton Girondins de Bordeaux s'est à peu près bien terminé pour le club au scapulaire. Si la gestion de ce dernier par Gérard Lopez l'an passé n'a pas permis au club de se maintenir en Ligue 1, il a au moins réussi l'exploit de maintenir le souffle de ce mythique club du championnat de France. Désormais, place à la Ligue 2. Problème, le mercato ne peut pas avancer tant que les dirigeants girondins n'auront pas trouvé un moyen de réduire drastiquement la masse salariale de l'effectif.
En effet, la DNCG a très largement bridé le club en imposant un contrôle total de la gestion des salaires. Ainsi, 3 contrats sont actuellement en attente d'être homologués. Pour tenter d'alléger la masse salariale, Gérard Lopez aurait demandé à certains joueurs de l'effectif bordelais d'accepter une baisse de leur salaire d'au moins 20 %. Une demande irrespectueuse selon l'UNFP, le syndicat des joueurs.
L'UNFP s'en prend à Gérard Lopez
Dans un communiqué, l'UNFP s'est insurgé de la situation à laquelle sont confrontés les joueurs de l'effectif des Girondins de Bordeaux.
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"Et c’est là que l’on retrouve un Gérard Lopez, tel qu’en lui-même. Passons sur les manœuvres d’intimidation classique, surtout quand elles peuvent, comme ici, servir la science : prouver que les footballeurs ne sont pas solubles sous de hautes températures en faisant s’entraîner à 15 heures, en pleine canicule, les joueurs mis à l’écart. Et comme si ce traitement de faveur ne suffisait pas, voilà qu’on leur demande désormais – il fallait oser… – d’accepter une baisse de salaire à hauteur de 20 %, une « offre » que le club bordelais a formulé également auprès de certains de leurs coéquipiers. (...) En voulant à tout prix, à n’importe quel prix même, « sauver » le soldat Lopez et le club historique qu’il préside, aujourd’hui enfermé par le Luxembourgeois dans une logique de trading, les instances n’ont visiblement pas pris en considération la condition future des joueurs…"
Un communiqué amer, ponctué par une pique très explicite à l'encontre de Gérard Lopez. "Car, à Bordeaux comme ailleurs, quand Gérard Lopez joue, ce sont les joueurs qui trinquent." Il appréciera.