Le PSG a fait feu de tout bois sur le mercato estival

C'est ce qu'on appelle mettre les petits plats dans les grands. Le PSG a réalisé un mercato de haute volée cet été. Pas moins de 12 joueurs, en comptant le retour de Xavi Simons, sont venus garnir les rangs à la disposition de Luis Enrique. Parmi ces arrivées, on peut notamment citer Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Manuel Ugarte, Lucas Hernandez, Bradley Barcola, Milan Skriniar ou encore Gonçalo Ramos et Cher Ndour. Du très beau monde en somme pour un club qui a décidé de faire table rase du passé.

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Gonçalo Ramos, le numéro 9 du PSG (Icon Sport)

Concernant ces deux derniers joueurs cités, ils viennent du même club, le SL Benfica. Surtout, Gonçalo Ramos s'est, pour sa part, placé comme le véritable facteur X des siens l'an passé avec 27 réalisations en 47 apparitions à son compteur en 2022-2023. Comme on peut assez largement s'en douter, ce départ n'a, de ce fait, nullement été bien accueilli par les supporters lisboètes. Néanmoins, comme exposé par Rui Costa, le président benfiquiste, cette vente - un prêt avec option d'achat presque obligatoire à hauteur de 80 millions d'euros en réalité - était indispensable pour les finances du club.

Rui Costa et la vente obligatoire de Gonçalo Ramos

En effet, invité à répondre à la grogne de ses supporters via BTV, média du club, Rui Costa a ainsi exposé les raisons concrètes de ce départ en direction du Paris Saint-Germain. Des arguments purement économiques. "Je sais que tous les supporters du club souffrent du départ d'un joueur de l'équipe première, d'un joueur influent, admet-il tout d'abord. Gonçalo a été extraordinaire la saison dernière, c'est un jeune joueur, c’est très difficile pour nous de perdre un joueur comme Gonçalo. Mais chaque année, nous discutons du départ de l'un ou l'autre joueur. La vente de Gonçalo a essentiellement permis de conserver d'autres joueurs très important dans l'effectif. Nous avons préféré la vente la plus chère."

Et Rui Costa de préciser dans la foulée : "Je comprends la tristesse des supporters mais il n’y a aucun club au Portugal qui puisse tenir ses comptes, payer les salaires, sans vendre des joueurs." D'une logique implacable en somme. Le décideur lusitanien s'est également exprimé sur Cher Ndour, lui aussi Rouge et Bleu désormais. Un départ libre de tout contrat de l'espoir italien (18 ans) qui n'était apparemment pas vraiment désiré du côté de Benfica. "C'est un joueur que nous voulions vraiment conserver car nous croyons en son potentiel, révèle-t-il. Mais je ne peux, en aucun cas, forcer les joueurs à rester à Benfica. Nous faisons tout notre possible pour conserver les joueurs que nous voulons à la maison. Cela ne signifie pas pour autant faire des choses insensées. Nous ne ferons jamais cela. Ce n'était pas possible de garder Cher car il voulait aussi aller dans un autre club."