Une vaste opération menée par la police

Ce lundi 19 septembre, le réveil a dû être bien difficile pour certains supporters ultras de l'ASSE. Il faut dire que la police n'avait rien laissé au hasard pour ce qu'elle a nommé l'opération "Ultras 42". D'après la Direction départementale de la sécurité publique de la Loire, quatre policiers ont travaillé sans relâche sur cette affaire au cours des derniers mois. Au programme, le passage au crible des 250 caméras situées à l'intérieur du stade, ainsi que celles placées aux alentours de Geoffroy-Guichard.

Suite à de nombreuses identifications, ce sont plus de trente supporters qui ont été interpellés. Au total, plus de 100 agents de police ont été dépêchés sur place pour l'opération, alors que celle-ci a démarré sur les coups de six heures.

Un barrage au dénouement catastrophique pour l'ASSE

Le 29 mai 2022, Saint-Étienne jouait sa survie en Ligue 1 sur un barrage retour l'opposant à l'AJ Auxerre. À l'aller, les Verts étaient parvenus à décrocher le nul un but partout sur la pelouse de l'Abbé-Deschamps. Gaëtan Perrin avait répondu à Zaydou Youssouf. La seconde manche se solda sur le même score, Mahdi Camara répondant cette fois à Hamza Sakhi. Sans vainqueur dans le jeu, le destin de la rencontre s'est joué aux tirs au but. Dans cette mort subite, c'est Auxerre qui a su tirer son épingle du jeu. Un résultat très mal perçu par une frange de supporters stéphanois.

Ryad Boudebouz avait manqué son tir au but lors du barrage contre Auxerre. (Icon Sport)
Ryad Boudebouz avait manqué son tir au but lors du barrage contre Auxerre. (Icon Sport)

Au coup de sifflet final, l'anarchie. Des centaines d'ultras avaient fait irruption sur la pelouse afin de laisser parler leur colère. La tribune officielle fut particulièrement visée par des fumigènes et des mortiers d'artifices. Le chaos avait duré près de deux heures. En Ligue 2 cette saison, l'ASSE a écopé de 3 points de pénalité pour ces incidents.