Le week-end dernier, Zinédine Zidane a fait trembler la planète football toute entière. Alors que son arrivée au PSG semblait plus que probable, l'ancien entraîneur du Real Madrid a finalement décidé de décliner l'offre parisienne, dans un premier temps. Celui qui s'apprête à fêter ses 50 ans devrait rester en famille, à Madrid. Avant de prendre la tête de l'Équipe de France. La suite logique des choses ?
Le PSG tombe des nues, du moins pour cet été
En quête d'un entraîneur de classe mondiale pour prendre la suite de l'Argentin Mauricio Pochettino, poussé vers la sortie, le Paris Saint-Germain rêvait de faire signer Zinédine Zidane cet été. À première vue, il n'en sera rien. Le champion du monde 98 avec l'Équipe de France, libre depuis son départ du Real Madrid il y a un peu plus d'un an, était tout proche de dire oui au PSG. Le récent champion de France de Ligue 1 n'aurait d'ailleurs pas totalement abandonné l'idée de le recruter, mais plutôt sur le moyen terme. Dans l'immédiat, c'est bien un autre natif de Marseille, Christophe Galtier, champion de France avec Lille en 2021 et actuel entraîneur de Nice, qui est pressenti.
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Bien évidemment, coach Galtier dispose de solides références sur la scène nationale. Vice-champion de France en tant que joueur avec... l'OM. Champion de France avec l'OL en 2008 en qualité d'adjoint. Puis, vainqueur de la Coupe de la Ligue avec Saint-Etienne, dans la peau d'un entraîneur cette fois, avant le titre en Ligue 1 avec Lille et cette finale de Coupe de France perdue il y a peu avec Nice. Mais en face, Zidane, c'est quand même une Ligue des champions sur le terrain avec le Real Madrid, trois autres sur le banc, mais aussi deux titres de champion d'Espagne. Sans oublier, forcément, ce fameux vécu en sélection... qui devrait connaître un nouveau chapitre dans les prochains mois.
Une épopée chez les Bleus à terminer pour Zidane
Le 17 août 1994, Zinédine Zidane l'a encore dans un coin de sa tête. Ce soir-là, ZZ a honoré sa toute première sélection en Équipe de France. Et de quelle manière ! Un doublé en deux minutes face à la République Tchèque, alors que les Bleus étaient menés de deux longueurs. Dans son jardin de Chaban-Delmas, à Bordeaux. Tout un symbole. Très vite, le sélectionneur Aimé-Jacquet a compris qu'il allait pouvoir compter sur l'un des plus grands, si ce n'est le plus grand talent de toute l'histoire du football français voire mondial. Le doublé de Zidane en 1998, en France, lors du premier sacre en Coupe du Monde des Tricolores, restera comme LE moment le plus intense.
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Puis il y a eu ce Ballon d'Or remporté dans la foulée, et cet Euro deux ans plus tard. En 2006, pour sa 108ème et ultime sélection chez les Bleus, Zinédine Zidane aurait pu se muer en héros en ouvrant le score en finale de Coupe du Monde face à l'Italie. La suite, on la connaît. C'est donc avec ce goût d'inachevé que le natif de Marseille devrait très prochainement revenir à Clairefontaine. Mais avec une autre casquette, celle de sélectionneur. Qu'on se le dise, la partie ne sera pas aisée, au regard de l'héritage que Didier Deschamps s'apprête à laisser. Mais quand on connaît le talent du personnage, balle au pied comme sur un banc de touche, on ne peut que se réjouir de voir l'ex-légende de la Juve et du Real prendre la tête de l'Équipe de France. Avec l'Euro 2024 en ligne de mire. On en salive d'avance.
