Arrivé tardivement au sein de l'élite hexagonale, en l'occurrence sous les couleurs lensoises, Jonathan Clauss a, depuis, su se faire un véritable nom en Ligue 1. C'est désormais sous la tunique de l'Olympique de Marseille que le latéral droit âgé de 30 ans performe. Ce qui n'avait, à l'époque, pas échappé à un certain Didier Deschamps. De quoi lui offrir une place au sein du groupe France lors de la dernière Coupe du monde. Rien que ça. Oui mais voilà, depuis cette finale perdue contre l'Argentine, celui-ci n'est plus convoqué.
Un besoin de fraicheur à ce poste en Équipe de France
La raison ? Avec le système actuel, Didier Deschamps préfère s'appuyer sur des profils autrement plus défensifs. La culture transalpine sans doute. Benjamin Pavard et Jules Koundé occupent ainsi, tour à tour, ce poste de latéral droit, eux les centraux de métier, dans un schéma en 4-4-2. Avec les présences d'Antoine Griezmann, Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, ou Kingsley Coman, et Olivier Giroud, ou Randal Kolo Muani, le sélectionneur a décidé de miser sur la carte de la stabilité défensive. Reste que ce choix n'est pas toujours concluant, loin s'en faut. Il se murmure donc que Jonathan Clauss pourrait bien faire son retour en octobre, lors du prochain rassemblement tricolore.
Il faut dire qu'il possède un profil assez atypique. Un pur piston qui excelle dans l'exercice dit de la "galette". En effet, on a tout le loisir de l'observer depuis de longs mois : Jonathan Clauss apporte une réelle plus-value de par sa faculté à centrer avec grande précision et ce, à une cadence assez élevée. Ce n'est pas pour rien que son nom apparait constamment au sein des meilleurs passeurs de l'Hexagone chaque saison. Et ce n'est pas sa prestation très moyenne de ce dimanche soir face au PSG qui fera évoluer d'un jota cet état de fait.
Jonathan Clauss a clairement une carte à jouer sur son couloir
Face à l'ennemi parisien, il aurait d'ailleurs pu être à l'origine de l'égalisation si Vitinha n'avait pas vendangé une offrande XXL de sa part, sa tête heurtant la barre de Gianluigi Donnarumma. Voici ce que Jonathan Clauss peut amener dans ses bagages en Équipe de France. Reste encore à savoir comment Didier Deschamps souhaite l'utiliser. Ce qui joue en la faveur de l'ancien sang et or, c'est qu'il évolue depuis un petit moment désormais dans une défense à quatre et avec, en prime, un certain brio.
Jonathan Clauss pourrait ainsi offrir une autre solution que celles, limités, proposées par des profils aussi similaires que Jules Koundé et Benjamin Pavard. Deux joueurs qui n'apprécient, en outre, qu'avec grande parcimonie ce poste de latéral droit. Le Marseillais peut espérer, dans ce contexte, tirer son épingle du jeu. Personne ne possède son profil à l'heure actuelle en Bleu. Didier Deschamps aurait, de son côté, grandement tort de s'en priver...