L'équipe de France d'Hervé Renard débutait la rencontre face au Brésil avec une certaine pression. La faute à son match nul contre la Jamaïque lors de la première rencontre de la Coupe du monde. Mais grâce à leur capitaine, Wendie Renard, les Bleues ont pris le meilleur sur la Seleçao pour prendre la première place du groupe F, et se rapprocher des huitièmes de finale.

Le Sommer et Renard, comme un symbole

L'une était la pestiférée de Corinne Diacre. L'autre était prête à quitter la sélection pour que les choses bougent en équipe de France. Ironie du sort, ce sont elles - Eugénie Le Sommer et Wendie Renard - qui ont donné trois points précieux aux Bleues. Les deux, de la tête. La première, servie par sa future coéquipière, Kadidiatou Diani. La deuxième, par sa "petite sœur" Selma Bacha, sur corner.

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Wendie Renard était titulaire contre le Brésil avec l'équipe de France. (Icon Sport)

La capitaine Renard, d'ailleurs, était plus qu'incertaine pour la rencontre face au Brésil. Touchée au mollet contre la Jamaïque, la joueuse de l'OL a vu sa préparation tronquée, et n'a su qu'au dernier moment qu'elle pouvait tenir sa place. Face au Brésil, son duo avec Maëlle Lakrar, titularisée dans l'axe, a fait ses preuves. Eve Périsset, sur qui Hervé Renard a misé au poste de latéral droit, a marqué des points en vue de la suite de la compétition.

Un match référence pour les Bleues

De la tête, donc, Wendie Renard a donné la victoire à l'équipe de France. Une victoire primordiale pour se rapprocher des huitièmes de finale du Mondial, et être à un pas de la première place. Un succès face à Panama - dernier et déjà éliminé - suffirait pour terminer premier du groupe F. Mais après la rencontre, Hervé Renard évoquait un match référence de ses protégées. "On a eu le courage de réagir, on manque un deuxième but de la tête. On a fait preuve de beaucoup de courage et d'abnégation. Dans une compétition il y a parfois des matchs références et celui-ci doit l’être. On a battu une très belle équipe" a-t-il déclaré.

Du courage, de l'abnégation et du caractère. Après l'égalisation de Debinha, les Bleues ont flanché. Mais l'entrée de la jeune Vicki Becho, notamment, a apporté un vrai plus à l'équipe de France. Bousculées, les Tricolores ont cette fois-ci su réagir. Ce n'est que le début d'une longue aventure, mais un onze pourrait se détacher. Kenza Dali, sacrifiée face à la Jamaïque, a été plus que précieuse face au Brésil. La défense, sans blessure, ne devrait plus bouger. Passeuse décisive, la future Lyonnaise Kadi Diani doit elle aussi trouver le chemin des filets pour lancer son Mondial et s'enlever un sacré poids de ses épaules. Mercredi, face à Panama, elle aura l'occasion de débloquer son compteur.