Ce 11 juillet est encore bien présent dans la tête de nombreux Espagnols. Cette finale du Mondial 2010, aussi. Face à des Pays-Bas rugueux et accrocheurs, l'Espagne est montée sur le toit du monde, en Afrique du Sud. Il aura fallu un but d'Andrés Iniesta pour tout faire basculer. Le milieu de terrain aux 130 sélections n'a marqué "que" 13 buts durant sa carrière internationale. Mais celui-là vaut de l'or.
L'année dorée d'Andrés Iniesta
Malgré un palmarès long comme le bras, André Iniesta était presque à son apogée en 2010. En effet, le génie espagnol sortait d'une saison d'anthologie avec le FC Barcelone. Marquée par un titre de champion en Liga, avec 99 buts points au compteur et une seule défaite concédée. Certes, il y a eu cette désillusion en demi-finale de Ligue des champions, avec une couronne perdue aux dépens du futur vainqueur, l'Inter Milan de José Mourinho.
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À titre personnel, Iniesta n'a pas eu un rendement aussi incroyable que durant l'exercice 2012/2013 de Liga par exemple, avec ses 16 passes décisives. Qu'à cela ne tienne, aux côtés de ses compères Xavi, Busquets, Touré ou encore Keita, le natif de Fuentealbilla a rayonné au milieu de terrain. Comme toujours. Et paradoxalement, alors qu'il n'avait marqué qu'un but en Championnat sur 2009/2010, il en a inscrit un autre, des plus importants, dans la foulée à l'occasion de la Coupe du Monde 2010.
Un but synonyme de Mondial 2010
Réputée pour sa défense des plus hermétiques, l'équipe nationale d'Espagne présentait la particularité d'avoir remporté son huitième de finale, son quart et sa demi sur le même score d'1 but à 0. À défaut de posséder une attaque fort prolifique, la Roja s'appuyait sur un jeu de possession aussi déroutant qu'impressionnant. Le Portugal, le Paraguay et l'Allemagne en avaient fait les frais, jusqu'à ce 11 juillet 2010 et une finale sous tension face aux Pays-Bas.
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Devant l'engagement mis par les Bataves, les hommes de Vicente Del Bosque n'ont jamais trouvé la faille. Du moins, pas pendant 114 minutes et ce but d'Andrés Iniesta. Bien servi par Cesc Fabregas, l'ancien crack du Barça, à la limite du hors-jeu, fusillait Stekelenburg pour offrir le plus prestigieux trophée à l'Espagne. Hélas, Iniesta n'a pas eu le Ballon d'Or en fin d'année, uniquement devancé par un certain Lionel Messi.
Mais le joueur au mètre 71, neuf fois champion d'Espagne, quatre fois vainqueur de la Ligue des champions avec Barcelone, aura pu se satisfaire d'avoir conduit la Roja à la Coupe du Monde. Sans parler de l'Euro remporté avant et après ce titre planétaire. À 38 ans, Andrés Iniesta, actuellement au Japon, n'en a peut-être pas terminé avec la Catalogne et l'Espagne. En tant que coach, ou sélectionneur ? On ne peut que l'espérer tant il a d'ores et déjà marqué l'histoire du football de son empreinte.