Seul leader de Serie A, devant les deux clubs de Milan et de Rome, Naples s’offre, en parallèle, une belle épopée européenne. Sortis premiers de leur poule de Ligue des Champions devant Liverpool, entre autres, les joueurs de Luciano Spalletti devaient faire face à l’Eintracht Francfort en huitièmes de finale. À l’aller, en Allemagne, les Gli Azzurri ont fait le travail en s’imposant 0-2. Ce soir, devant leurs tifosi, ils ont remis ça.
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Une première mi-temps hachée
L’Eintracht devait faire un exploit pour poursuivre, lui aussi, son rêve européen. Mais face à la puissance offensive napolitaine, et son jeu de possession parfaitement léché, Mario Götze et ses coéquipiers n’ont jamais réussi à installer un rapport de force. Seul Rafael Santos Borré est parvenu à inquiéter Alex Meret, sur une tête même pas cadrée (10e). Naples était plus inspiré, mais souvent arrêté par les fautes à répétition des Allemands (11 sur ce laps de temps, contre 6). Sauf que contre Victor Osimhen, même ça ne suffit pas.
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Osimhen porte Naples
L’attaquant nigérien est dans la forme de sa vie. Il enchaîne buts sur buts cette saison et a trouvé la faille juste avant la pause. Trouvé sur son aile droite, Matteo Politano peut ajuster un centre qui a atterri sur l’ancien Lillois. En pleine extension, le numéro 9 est parvenu à placer une tête hors de portée de Kevin Trapp (45+2).
À quelques minutes de la pause, Naples a porté un coup de massue sur les têtes des Aigles de Francfort dont ils ne se relèveront plus. Si la tâche était déjà difficile, avec deux buts à rattraper, elle est presque impossible avec trois. Et quatre. Et cinq. Car le Napoli n'a pas levé le pied. Dès le retour des vestiaires, Victor Osimhen a fait le break, sur un excellent service de Giovanni Di Lorenzo (53e). En renard des surfaces, le buteur providentiel de cette équipe s'est fait oublier au second poteau et n'avait plus qu'à pousser le cuir dans le but vide. Piotr Zielinkski a scellé le score sur un penalty qu'il s'est lui-même procuré (64e).
L'autre star de cet effectif, le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia est resté dans l'ombre de Victor Osimhen. Et c'est pas faute d'avoir pris des initiatives. Le numéro 77 a tenté trois tirs, a forcé l'ancien portier du Paris Saint-Germain à s'interposer à deux reprises (42e, 60e), mais n'a jamais trouvé la faille. Sur l'ensemble des deux matches, Naples s'impose 5-0 et poursuit son aventure européenne.
La feuille du match
Naples 3 - 0 Eintracht Francfort
But(s) : Osimhen (45+2e, 53e), Zielinski (64e) pour Naples.
Le XI de Naples : A. Meret - G. Di Lorenzo, K. Min-Jae, A. Rrahmani, Mario Rui - A. Zambo Anguissa, S. Lobotka, P. Zielinski - M. Politano, V. Osimhen, K. Kvaratskhelia.
Le XI de l'Eintracht : K. Trapp - A. Buta, Tuta, E. Ndicka, C. Lenz - A. Knauff, D. Sow, S. Rode - D. Kamada, R. Santos Borré, M. Götze.