Tous les projecteurs étaient braqués sur lui. Jeudi 25 mars, Zlatan Ibrahimović a fait son retour avec l'équipe de Suède, cinq ans après avoir claqué la porte à l'équipe nationale. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que "Zlatan", propulsé titulaire, n'a pas déçu. Contre la Géorgie, en éliminatoires de la Coupe du monde 2022, l'attaquant de 39 ans a directement guidé les siens vers la victoire (1-0). C'est en effet sa superbe passe décisive pour Viktor Claesson à la 35e minute qui a scellé la victoire suédoise.

Zlatan Ibrahimović félicite Viktor Claesson après sa passe décisive. Icon Sport
Zlatan Ibrahimović félicite Viktor Claesson après sa passe décisive. Icon Sport

La pièce du puzzle s'est imbriquée

Loin d'être flamboyant tout au long du match mais décisif, Zlatan Ibrahimović a rempli son contrat. Surtout, il a tenu sa promesse de mettre son ego de côté et de se placer au service du collectif, comme il l'avait juré en conférence de presse mardi 23 mars. "Je ne suis pas là pour faire le show. Je ne suis qu'une pièce du puzzle" , avait-il garanti. Il a d'ailleurs accepté son remplacement à la 84e minute sans trop râler.

"J'ai eu d'excellentes sensations sur le terrain. J'ai essayé de donner le meilleur de moi-même à chaque fois pour aider les coéquipiers, pour m'aider moi-même et pour être performant."

Zlatan Ibrahimović en conférence de presse après la victoire contre la Géorgie

Zlatan Ibrahimović félicite Viktor Claesson après sa passe décisive. Icon Sport
Zlatan Ibrahimović remplacé contre la Géorgie / Icon Sport

"Ibra" s'autoproclame roi de Suède

Si "Zlatan" avait promis de tempérer son personnage sur le terrain, il n'avait pas dit qu'il y renoncerait en dehors. Chassez le naturel, il revient au galop : après la rencontre, "le Z" a repris ses droits en balançant une de ses légendaires punchlines sur les réseaux sociaux.

En légende d'une photo de lui pendant le match, "Ibra" a écrit : "Carl XVII Guztaf". Soit le nom du roi de Suède, à une petite faute d'orthographe près... Le souverain s'appelle en réalité Carl XVII Gustaf, avec un "S". Zlatan Ibrahimović qui s'autoproclame roi de Suède, pas sûr que cela plaise à tous les fans de la monarchie scandinave. Mais Carl XVII Gustaf devrait vite pardonner ce crime de lèse-majesté : si la Suède a toujours son roi, son équipe nationale a retrouvé le sien.