Alors qu'on en entendait plus parler depuis longtemps, voilà que la Super League a refait surface. À quelques jours de la finale de la Ligue des champions, ce projet mort-né de créer un championnat d'élite entre les meilleurs clubs européens avait encore quelques soldats : le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus. Maintenant, ils ne sont plus que deux. Ce mardi, le club italien a annoncé, dans un communiqué de presse, avoir abandonné l'idée.

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Joan Laporta et Florentino Perez, présidents du FC Barcelone et du Real Madrid, seuls survivants du projet Super League. (IconSport)

L'UEFA aurait menacé la Vieille Dame

En eaux troubles depuis de longues semaines, en raison de ses problèmes avec la justice, le club transalpin aurait subi quelques pressions de la part de l'UEFA. Selon Marca et AS, la Juve se serait pliée aux vives recommandations de l'instance européenne, opposée à ce projet rival. Il aurait été question d'une éventuelle exclusion de toutes compétitions européennes pendant cinq saisons. Avec ce pas en avant, peut-être qu'Aleksander Ceferin se montrera clément. Toutefois, dans son message, la formation turinoise nie de pied ferme certaines rumeurs parues dans la presse. Le parallèle est somme tout évident.

L'annonce de la Juventus au sujet de la Super League

"Turin, 6 juin 2023 - En référence aux rumeurs parues dans la presse aujourd'hui, Juventus Football Club S.p.A. ("Juventus" ou la "Société") informe qu'elle a envoyé une communication aux deux autres clubs qui, comme la Juventus, n'ont pas exercé leur retrait du projet Super League (Football Club Barcelona et Real Madrid Club de Futbol) afin d'entamer une période de discussion entre les trois clubs concernant l'éventuelle sortie de la Juventus du projet Super League.

La Société procédera à toutes les communications requises par la loi à l'issue des discussions et des évaluations concernant ce qui précède, en précisant que de nombreuses reconstitutions rapportées dans la presse concernant le contenu de la communication (y compris toute référence à de prétendues menaces de sanctions éventuelles par l'UEFA) ne correspondent pas à la vérité."