Luis Enrique, direction le Brésil ?

C'est un sélectionneur-streamer que l'on avait quitté au Qatar, en huitièmes de finale de Coupe du monde. Luis Enrique, à la tête de l'Espagne depuis 2018, n'a pas prolongé son contrat, qui prenait en décembre 2022. La Fédération espagnole a voulu commencer un nouveau projet, nommant Luis de la Fuente en tant que sélectionneur de la sélection ibérique. L'aventure de Luis Enrique a donc pris fin après un Mondial qui avait parfaitement débuté pour les Espagnols, avant de se terminer aux tirs au but contre le Maroc. Quatre ans et une seule finale, en Ligue des nations, pour une sélection en totale reconstruction après les désastres de 2014 et de 2018.

L'Espagne de Luis Enrique a été éliminée par le Maroc en huitièmes de finale du Mondial (Icon Sport)
L'Espagne de Luis Enrique a été éliminée par le Maroc en huitièmes de finale du Mondial (Icon Sport)

Luis Enrique, lui, s'est dit satisfait et fier du chemin parcouru et du travail réalisé avec son staff avec la Roja. Il comprend cependant le besoin de la Fédération d'avoir un nouveau discours et de nouvelles idées. Mais l'Espagnol s'est dit prêt à entamer une nouvelle page de sa carrière d'entraîneur. En club ou en sélection. Aucune porte n'est fermée. Et dernièrement, Luis Enrique aurait été approché par la Fédération brésilienne pour reprendre la Seleçao.

Scolari n'en veut pas

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que tout le monde n'est pas heureux de cette possibilité. À commencer par un ancien sélectionneur, Luiz Felipe Scolari. L'actuel entraîneur de Paranaense n'a pas hésité à démonter l'option Luis Enrique, qui n'a selon lui pas les épaules pour reprendre la Seleçao. "Qu'a-t-il gagné ? Il doit être performant. Il est très bon, mais il a tout perdu. Ça veut dire quoi qu'il est bon ? Mourinho lui a tout gagné", a confié Scolari, oubliant quelque peu le passage très réussi de l'Espagnol au FC Barcelone.

Luiz Felipe Scolari, qui a lui aussi lu que la Fédération chercherait un profil étranger, préférerait voir un Sud-Américain débarquer à la tête du Brésil. "Si je peux entraîner d'autres équipes nationales, pourquoi ne le pourraient-ils pas? S'ils ont de la qualité, ils doivent être notre entraîneur. Ce que je pense, c'est qu'il serait plus facile d'engager un Sud-Américain qu'un Européen", a-t-il conclu.