José Mourinho va entamer sa troisième saison sur le banc de la Roma. Mais l'histoire entre le club italien et son entraîneur portugais était cet été en péril. Dans un entretien accordé au quotidien transalpin du Corriere dello Sport, le technicien de 60 ans reconnait des tentatives d'approches venues de deux clubs saoudiens.
L'un deux, Al-Hilal, aurait même proposé un salaire annuel net à hauteur de 30 millions d'euros pour s'attacher les services du Special One. "J'ai reçu deux offres alléchantes d'Al-Hilal et d'Al-Ahli, mais je les ai refusées parce que j'ai décidé de rester à Rome", a confirmé l'intéressé. À un an de la fin de son contrat (en juin 2024), Mourinho n'a cependant pas totalement écarté l'idée de pouvoir entraîner en Saudi Pro League dans un futur plus ou moins proche : "Si je peux aller en Arabie saoudite l'année prochaine? Nous verrons bien, ce n'est pas définitif."
Mourinho a réfléchi
Finaliste déchu de la dernière édition de Ligue Europa, José Mourinho admet avoir tout de même eu un moment de réflexion quant aux offres lui ayant été soumises. "D'un côté, je me sentais prisonnier de la parole donnée aux joueurs à Budapest et aux supporters après le match contre la Spezia. Mais si vous me demandez si je n'ai pas accepté pour cette seule raison, je réponds non, ce n'est pas juste que pour ça", a-t-il ainsi expliqué.
Mais, comme il le rappelle lui-même, ce n'est pas la première fois qu'il repousse une offre "que l'on ne peut refuser" : "Par le passé, j’ai refusé l’offre la plus incroyable qu’un manager ait jamais reçue lorsque la Chine m’a proposé le banc de l’équipe nationale et un club où joueraient tous les internationaux. Une proposition économiquement indécente, hors de ce monde et par tous les paramètres." Une décision qu'il ne regrette pas aujourd'hui, lui qui en a profité pour bâtir encore un petit peu plus sa légende. "Je savais dans quoi je m'embarquais en signant avec Rome (...) Tout ne va pas bien, mais j'apprécie aussi les difficultés", a-t-il enfin conclu.
