Depuis plusieurs semaines, Neymar est rentré au Brésil pour vivre sa convalescence. Le joueur du Paris Saint-Germain, dont la saison est terminée, a été opéré à la cheville et suit sa rééducation loin des polémiques parisiennes. Entre quelques séances de sport et parties de casino en ligne, le numéro 10 a trouvé le temps de s'offrir une escapade à Vila Belmiro. L'international auriverde a assisté au match nul entre Santos et Audax Italiano (0-0) en Copa Sudamericana.

Neymar fait rêver les supporters de Santos

À l'issue de la rencontre, Neymar a été interpellé dans les couloirs du stade qui l'a vu éclore aux yeux de tous. Toujours accompagné d'une béquille, preuve que son retour à la compétition est encore inenvisageable, l'ancien du FC Barcelone a répondu volontiers à la dizaine de journalistes présents. "C'est sympa de revenir chez moi. Je me sens comme à la maison ici. Je suis très heureux d'être de retour, après plus de dix ans sans venir. Malheureusement, ça s'est terminé sur un match nul. J'aurai préféré une victoire. Je suis venu ici pour soutenir Santos et recevoir l'affection des fans. C'est un club qui m'a tout donné. Il m'a ouvert des portes, à moi et à ma famille. C'est lui qui m'a révélé au monde. Je suis très heureux et content d'être revenu", a-t-il déclaré, dans des propos rapportés par Globo Esporte.

Et, alors que l'offensif parisien s'apprêtait à retrouver ses proches après cet arrêt au stand, un de nos confrères a insisté. "(Les supporters s'interrogent : 'est-ce qu'on peut rêver d'un retour, un jour ?') J'en rêve mais eux...", a rétorqué, en éclatant de rire, le champion brésilien, avant de leur promettre : "Je reviendrai, un jour je reviendrai".

Neymar, à gauche, et Pelé, à droite, deux des plus grands joueurs passés par Santos. (IconSport)
Neymar, à gauche, et Pelé, à droite, deux des plus grands joueurs passés par Santos. (IconSport)

Un retour ? Mais quand ?

Lié au PSG jusqu'en juin 2027, Neymar aurait la ferme intention, comme nous vous l'expliquions il y a quelques semaines, d'honorer son contrat jusqu'à son terme. Donc, à moins que le principal concerné ait changé d'avis ou que Santos soit capable d'y mettre le prix, le peuple Noir-et-Blanc va devoir attendre.