Décidément, Kylian Mbappé sait faire parler de lui. Au début du mois de juin, on apprenait par la presse française que l'attaquant du Paris Saint-Germain avait envoyé une lettre au club, expliquant qu'il ne voulait pas activer son année en option faisant évoluer son bail jusqu'en juin 2025. En clair, son souhait était défini : jouer une saison de plus à Paris et quitter librement le club duquel il est le meilleur buteur de l'histoire afin de rejoindre le Real Madrid. Toutefois, tout n'est pas aussi rose. Après une bataille médiatique à distance, L'Equipe nous apprend ce jeudi que Paris a décidé de riposter le 3 juillet en envoyant à son tour une lettre plutôt offensive à l'entourage de Kylian Mbappé. Dedans, le club évoque "d'énormes préjudices" portés depuis la révélation de la première lettre.

Le club affirmerait qu'un départ libre aurait de très lourdes conséquences économiques. "Comment voulez-vous qu'un club se positionne dès cet été en sachant que le joueur ne veut pas prolonger dans un an ? S'il a changé d'avis, pas de problème, mais ça aurait dû rester en privé et on aurait pu régler ça, entre nous, dès cet été", peut-on ainsi lire dans les colonnes du quotidien sportif français.

Le PSG répond aux reproches de Kylian Mbappé

Dans la suite de la lettre, le Paris Saint-Germain répond aux reproches établis par Kylian Mbappé, notamment sur les deux derniers mercatos. "Il est vrai que nous avions discuté aussi d'un recrutement très ambitieux que nous n'avons pu que partiellement réaliser compte tenu des conditions du mercato et des contraintes réglementaires françaises et européennes. Des conditions complètement hors de notre contrôle mais en dépit desquelles nous avons essayé de répondre à vos demandes contrairement à ce que nous aurions fait pour tout autre joueur sans être fatal au club."

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Kylian Mbappé fait encore parler de lui sur le mercato. (Icon Sport)

En clair, Paris estime qu'il y a eu un "manque de sincérité de cette position" de la part du joueur. Il ne fait presque plus aucun doute que le divorce entre les deux parties se rapproche, un ultimatum ayant été lancé au 31 juillet.