Une histoire qui remonte à 2017
Souvenez-vous. Le 1er juillet 2016, Hatem Ben Arfa signait librement au Paris Saint-Germain, après un passage réussi par l'OGC Nice. Le milieu offensif international français aux 15 sélections, alors âgé de 29 ans, voyait là une belle opportunité de faire redécoller sa carrière, lui qui a fait les beaux jours de Lyon et Marseille. Hélas, la belle histoire aura été de courte durée. En 2017, le natif de Clamart est mis à l'écart du groupe professionnel jusqu'à l'issue de son contrat. Étant même invité à aller s'entraîner en équipe réserve. Plus que contrarié, HBA avait alors saisi la commission juridique de la LFP pour réintégrer l'équipe première. Il y a peu, le joueur passé par Newcastle a remporté une autre bataille devant la justice. Mais pas forcément avec l'issue espérée.
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Ben Arfa voulait 7 millions d'euros, le PSG lui en verse... 102 000
Comme l'expliquent nos confrères de L'Equipe en ce début de semaine, Hatem Ben Arfa a gagné en appel face au Paris Saint-Germain le 1er mars dernier. Le harcèlement moral a donc bien été reconnu par la Cour d'Appel de Paris. Une victoire pour le joueur, qui ne s'accompagne pas des indemnités réclamées. En effet, l'ex-Lyonnais demandait pas moins de 7 millions d'euros, somme qu'il aurait touchée s'il avait joué "normalement". Le PSG lui versera l'euro symbolique, c'est à peu près tout.
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En parallèle, le PSG devra s'acquitter d'une somme totale de 102 419, 35 euros. Soit la prime d'éthique du mois de décembre 2017, ainsi que deux journées de salaire impayées malgré une absence justifiée. Vous l'aurez compris, les finances du club de la capitale ne sortiront pas franchement plombées par cette affaire. Hatem Ben Arfa, lui, a soufflé ses 36 bougies hier mardi. Libre comme l'air depuis son départ, là encore chaotique, de Lille l'an passé.