Cela n'est plus un secret pour personne. Le Paris Saint-Germain a créé un "loft". Désormais coutume dans certains clubs qui ont du mal à vendre leurs joueurs pour des raisons économiques d'abord, sportive ensuite, cet isolement ne plait à personne. Pas à la direction, puisque celle-ci préfèrerait avoir l'opportunité de se séparer de ses joueurs indésirables. Pas aux joueurs qui ne s'y trouveront pas sportivement. Si jusqu'à aujourd'hui, les joueurs faisant partie du loft s'entraînaient à l'écart, il pourrait bien leur arriver "pire". Mais avant de discuter des conséquences des actes de ceux qui ne veulent pas quitter le PSG, revenons sur la situation actuelle. Entre Titis non désirés et pros en deçà, comment le club peut-il gérer 54 contrats professionnels en même temps ?
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Au PSG, il y a deux groupes
Juridiquement, le PSG semble s'être suffisamment renseigné pour pouvoir se permettre de telles choses. Depuis l'arrivée de Luis Campos, un deuxième groupe d'entraînement à été conçu. Le 1er groupe, composé de l'effectif utilisé par Christophe Galtier, ne semble pas être concerné par quel problème qu'il soit. Toutefois, le deuxième groupe, lui, ne sera pas totalement logé à la même enseigne. Si L'Equipe avance que les entraînements sont similaires, mais à des horaires différents, l'implication est, elle, loin d'être au même niveau que le premier groupe. En effet, dans un groupe composé d'indésirés, de joueurs qui veulent profiter de leur contrat jusqu'au bout et des jeunes trop âgés pour jouer en U19, il est difficile de trouver la motivation. Sauf si...
Certains indésirables sont conscients que leur situation n'est pas normale. Draxler, Raphinha ou encore Kehrer sont déjà disposés à quitter le club au plus vite. L'objectif est de ne pas éterniser une situation délicate et surtout pour pouvoir démarrer au plus vite une nouvelle saison avec un nouveau club. Toutefois, tout le monde ne se donne pas la même peine. Herrera, Icardi et Gueye sont, eux, moins "arrangeants" comme l'explique le quotidien sportif français. Mais la conséquence de tout ça, c'est que tous les joueurs indésirables qui n'auront pas quitté le club au 1er septembre seront immédiatement invités à jouer en N3 dont l'équipe est gérée par l'association parisienne.