Un besoin de renforts cet hiver ?

La trêve internationale liée à la Coupe du monde a déployé ses tentacules sur l'ensemble de la planète football. L'OM, qui est passé par une phase très délicate, a conclu cette première partie de saison à la 4e position en Ligue 1. Malgré ce, le gros point noir de l'écurie présidée par Pablo Longoria restera cette dernière place glanée au sein de sa phase de poule de Ligue des Champions.

Jean-Pierre Papin et Pablo Longoria du côté de l'OM (Icon Sport)
Jean-Pierre Papin et Pablo Longoria du côté de l'OM (Icon Sport)

On sent clairement que l'Olympique de Marseille a un réel besoin de renforcer son effectif. Et cela tombe plutôt bien car au sortir de ce Mondial, il sera temps de se pencher sur le marché hivernal. Pour l'heure, aucune information en ce sens n'a filtré, mais Pablo Longoria a estimé que ce manque est corrélé à la faiblesse du centre de formation phocéen. Une structure qui doit, aujourd'hui, devenir une priorité selon lui.

Un centre de formation indigne pour Longoria

En effet, dans une interview délivrée à La Provence, Pablo Longoria a poussé un vrai coup de gueule à ce sujet. Pour lui, étant donné l'envergure de son club, l'état du centre de formation marseillais est indigne : « Notre centre n'a jamais été performant ces dernières années. C'est pourtant fondamental dans l'économie du football français, et aussi pour notre projet, au niveau de l'identification auprès des supporters. C'est le rêve de tous supporters de voir évoluer des joueurs qui sortent du centre de formation. »

Et Pablo Longoria d'enfoncer le clou : « Pour moi, c'est totalement inacceptable de ne compter aucun joueur issu du centre dans l'équipe première. Ça ne me satisfait pas. C'est vraiment inadmissible. Cette situation ne peut plus durer. C'est un échec pour tout le monde, et j'en fais partie puisque je suis arrivé en 2020. C'est pour cela qu'on a fait beaucoup de changements. On a fait un travail analytique, une approche plus collective. On doit recruter des jeunes au niveau local, beaucoup plus que ce que l'on fait aujourd'hui », a-t-il maugréé.