Shaqiri, symbole de l’échec lyonnais cette saison

L’été dernier, l’OL a été cherché plusieurs joueurs de renom pour se renforcer. Emerson, Xherdan Shaqiri et Jérôme Boateng ont notamment rejoint les Gones. Avec en plus l’arrivée de Peter Bosz avant la fenêtre des transferts, le club rhodanien pouvait donc se montrer ambitieux pour cette saison. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu depuis. Lyon peine à convaincre, et pointe à la huitième place de la Ligue 1 à quatre journées de la fin. Décrocher une place en Ligue des champions, voire même en Europe, s’annonce donc difficile.

Peter Bosz et ses hommes ne réussissent pas une bonne saison (iconsport)
Peter Bosz et ses hommes ne réussissent pas une bonne saison (iconsport)

Symbole de cet échec, le passage de Xherdan Shaqiri dans le Rhône a été un véritable flop. Le Suisse a même fait ses valises cet hiver, seulement quelques mois après son arrivée. Il s’est envolé pour la MLS et le Chicago Fire, avec pour but de retrouver du temps de jeu avant la Coupe du monde en fin d’année. Lors de sa présentation avec son nouveau club, l’ancien joueur de Liverpool avait révélé qu’il voulait quitter la Ligue 1. Il avait aussi taclé son ancien entraîneur, Peter Bosz, confiant qu’il ne s’entendait pas vraiment avec lui.

Peter Bosz et ses hommes ne réussissent pas une bonne saison (iconsport)
Shaqiri n'avait pas vraiment de bonnes relations avec son ancien coach (iconsport)

Un manque d’unité chez les Gones

Et quelques mois après ces propos, le Suisse a cette fois envoyé un petit taquet à ses anciens coéquipiers. Dans une interview pour Le Temps, le milieu offensif a pointé du doigt le manque d’affinité entre les joueurs pour expliquer la saison ratée de son ancienne équipe : « L'atmosphère dans le club n'était pas la meilleure non plus. Le vestiaire manquait d'unité pour gagner. J'ai besoin d'être heureux pour être performant ».

Le joueur de 30 ans confirme donc que le groupe lyonnais n’est pas vraiment soudé. Ce qui se ressent dans le manque de cohésion des hommes de Peter Bosz sur le terrain. En tout cas, Shaqiri semble bien plus épanoui de l’autre côté de l’Atlantique. Il s’est parfaitement adapté à sa nouvelle équipe et son nouveau championnat. De bon augure pour sa sélection, qui pourra compter sur un joueur en forme lors du Mondial si l’ancien du Bayern poursuit sur sa lancée.