Le message que Jean-Michel Aulas a posté sur son compte Twitter dans la nuit de mardi à mercredi en a surpris plus d’un. Dans celui-ci, ce dernier met en garde le nouveau dirigeant du club rhodanien, John Textor. Et pour cause, JMA menace l’homme d’affaires américain de procès en diffamation. Une réaction au discours que Textor a tenu mardi 29 août devant certains médias. Effectivement, durant cet entretien avec la presse, l’homme de 57 ans a donné plus de détails sur les raisons de la brouille entre lui et son prédécesseur.

Dans la foulée, Jean-Michel Aulas s’est exprimé sur X (anciennement Twitter) : "J’imagine que ces propos ne sont pas de John Textor car en les tenant, il s’exposerait à un procès en diffamation et de plus risquerait des sanctions catastrophiques pour OL de la DNCG et de la LFP !" Pour rappel, l’ancien président des Gones a été contraint de quitter ses fonctions le 5 mai dernier alors qu’il devait rester encore trois ans. D’après Aulas, son départ, survenu six mois seulement après la prise de pouvoir de Textor, découle forcément d’une entourloupe de son successeur juste avant la vente. Depuis, l’ancien président de l’Olympique Lyonnais a été nommé président d’honneur, et est toujours actionnaire minoritaire.

Textor reproche la négligence de Aulas

John Textor a ainsi révélé mardi, face aux médias, que les premières fissures s’étaient formées au début du processus de vente. Un mail est d'ailleurs la source initiale du conflit entre les deux hommes. Effectivement, l’Américain reproche en fait à Aulas d’avoir fait preuve de négligence après avoir pris connaissance des inquiétudes de la DNCG dans un mail.

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John Textor, au côté de Jean-Michel Aulas. (Icon Sport)

"Enfouir de très mauvaises nouvelles dans la pièce jointe d’un mail ‘positif’, dans un paragraphe, la veille de la fin de la transaction. Si mes équipes avaient appris cette restriction dès ce mail de décembre, j’aurais demandé de restructurer la vente plutôt que de prendre un demi-milliard de dollars en cash pour les donner aux vendeurs. J’aurais pris plus d’argent pour l’investir, pour le mettre sur le bilan et la santé du club. J’aurais non seulement injecté 86 millions pour le bilan et 50 millions pour les dettes. Je ne suis pas content par rapport à ce mail qui dissimulait un avertissement. Si j’avais su cela, je peux vous promettre que je n’aurais pas apporté ce demi-milliard aux vendeurs. J’aurais demandé à retravailler la transaction. C’est l’une des difficultés de notre relation avec Jean-Michel." C'est dit !