Son corps a peut-être quitté l'OL, mais son cœur y sera toujours intimement lié. Dans une interview accordée au journal Le Progrès, Jean-Michel Aulas (74 ans) est revenu sur les derniers mois, ceux qui ont suivi sa présidence, ceux qui ont contraint l'OL à tourner la page d'un livre ouvert en 1987. Poussé vers la sortie par John Textor, le nouveau propriétaire du club rhodanien, "JMA" n'arrêtera jamais d'aimer le club de sa vie, bien que son retour y soit quasiment impossible.

"À moins que l’on me le demande, c’est tout à fait impossible. Je reste actionnaire à 9 % et c’est une manière de contrôler que les choses vont bien se passer. Maintenant, il y a un programme de rachat des 9 % que je détiens encore, dès le mois d’août pour un tiers, et dans 18 mois pour le solde. Donc, on ne peut pas imaginer que je revienne et j’ai d’autres projets", explique ainsi l'ancien patron de l'entité rhodanienne.

Aulas : "J'ai eu des sollicitations que j'ai refusées"

Si Jean-Michel Aulas assure rester "à disposition" de John Textor et de Santiago Cucci (le nouveau président de l'OL), l'homme d'affaires français avoue surtout avoir été l'objet de l'intérêt d'autres clubs européens :  "J’ai eu des sollicitations d’autres clubs que j’ai immédiatement déclinées. Je ne suis pas un dirigeant qui passe d’un club à un autre. C’est impossible. Après avoir vécu ce que j’ai vécu avec l’OL, c’est un ADN très particulier."

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Jean-Michel Aulas fêtant la montée en Division 1 en 1989. (Icon Sport)

Quoiqu'il en soit, la légende Rouge & Bleu a désormais d'autres plans pour son avenir, notamment celui de continuer à faire grandir le football féminin : "J’ai la chance, en tant que membre du Comex, d’avoir pu réformer le foot féminin pro avec la création d’une Ligue professionnelle. Je vais continuer à consacrer du temps au foot féminin. Peut-être pas seulement pour les Bleues, car j’ai des sollicitations de la part d’organisations européennes ou mondiales pour apporter des conseils, de l’assistance."