C'était dans l'air depuis de nombreux mois. Après différentes propositions, en passant de la Coupe du monde à 16 groupes à une fréquence biennale, c'est finalement ce nouveau format qui a été officialisé par la FIFA. Gianni Infantino en rêvait, il a réussi à faire changer le règlement de la prochaine compétition mondiale. A partir de l'édition 2026, 48 équipes se retrouveront au lieu des 32 précédentes. Mais alors ? Quelles sont les nouveautés ? Les équipes vont-elles avoir plus de rencontres à disputer ? Le vainqueur devra passer par quel chemin ? Voici les réponses.

Le grand retour des meilleurs troisièmes en Coupe du monde

Qui dit nouveau format dit nouvelles règlementations. Jusqu'ici, la Coupe du monde était le théâtre d'une compétition à 32 participants. Ils étaient tous répartis dans 8 groupes différents et les deux premiers étaient qualifiés. Résultat, la phase de poule permettait d'écumer 50% des équipes. Une disparité assez juste, en somme. Désormais, tout change. On dénombrera 48 équipes départagées dans 12 groupes. Alors, les deux premiers seront qualifiés d'office, comme avant. Toutefois, les huit meilleurs troisièmes seront, eux aussi, qualifiés. C'est par exemple comme ça que le Portugal est sorti de sa poule lors de l'Euro 2016.

88 966 personnes ont pris place au stade de Lusail pour assister à la finale de la Coupe du monde entre la France et l'Argentine (Icon Sport)
88 966 personnes ont pris place au stade de Lusail pour assister à la finale de la Coupe du monde entre la France et l'Argentine (Icon Sport)

Mais alors, il n'y aura plus 16 équipes qualifiées mais bien 32 ! Il faudra donc jouer un 1/16e de finale supplémentaire, qui n'existait pas avant. Au final, le champion du monde ne jouera plus 7 rencontres mais 8 avant de pouvoir lever la coupe tant attendue. C'est donc un match de plus par équipe qui se qualifie pour les phases finales. Pour la FIFA, les conséquences économiques sont déjà énormes. Mais pour les organisateurs, c'est un sacré casse-tête. Plus de matchs à disputer veut donc dire plus de matchs à organiser. Et alors que les Etats-Unis, le Canada et le Mexique se partagent la prochaine édition, il ne fait aucun doute qu'ils grincent un peu des dents. Pour les clubs et les joueurs, le contrecoup est indéniable. Avec l'arrivée de la Coupe du monde des clubs à 32 équipes en 2025, cela rajoute encore et encore des matchs pour des joueurs déjà usés physiquement.