À quelques jours du début du procès pour les présumés propos racistes et discriminatoires de Christophe Galtier, L'Équipe a publié une large enquête composée de nombreux témoignages à charge. Un nouveau coup de projecteurs médiatiques dont se serait bien passé l'entraîneur français. Aujourd'hui exilé loin de l'Hexagone, et, par conséquent, de la polémique, l'homme de 57 ans a, tout de même, pu compter sur un soutien noyé au milieu des critiques.

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Christophe Galtier et Andy Delort, ici lors de leur collaboration à l'OGC Nice. (IconSport)

Andy Delort prend la défense de Christophe Galtier

Ce mardi, en fin d'après-midi, Andy Delort (32 ans) s'est publiquement exprimé sur sa relation avec le technicien tricolore. Les deux hommes ont partagé le vestiaire de l'OGC Nice pendant un an. Et justement, c'est au sujet de sa période azuréenne que l'ancien du Paris Saint-Germain est aujourd'hui dans la tourmente. "Moi, sincèrement, je n’ai jamais entendu Christophe Galtier (tenir des propos racistes ou discriminantes, ndlr)", a déclaré l'attaquant au micro de RMC Sport.

"Pourtant, j’ai fait la saison complète (à Nice) et j'ai vu tous les propos qui sont sortis (dans la presse)", a repris l'international algérien. "Vous ne trouvez pas qu’elle sort un peu tard cette histoire quand même ? Le truc contre Saint-Etienne, j’y étais mais je n’ai pas entendu. Je ne confirme pas les propos car je ne les ai pas entendus", explique-t-il. Ici, il s'agit d'une causerie de l'actuel entraîneur d'Al-Duhail SC lors d'un match face à l'ASSE. Le champion de France avec le LOSC aurait comparé les Verts Harold Moukoudi (26 ans) et Mickaël Nadé (24 ans) à des "king-kong".

Les précisions sur le cas Hicham Boudaoui

"J’ai juste une anecdote qui a été déformée. C'était un jour où on jouait à l'extérieur. Le coach Galtier avait demandé à ceux qui faisaient le ramadan de se lever à 5 heures ou à 5 h 30 pour aller avec la diététicienne qui avait préparé un repas", a contextualisé l'avant-centre. "Hichem Boudaoui, et c'est mon ami, est le seul qui ne s’était pas levé. Il était arrivé directement au snacking à 10 h 30", confirme le Fennec.

"La diététicienne a dit qu’il ne s’était pas levé donc le coach avait pris la décision de ne pas le faire démarrer. Ce qui peut être compréhensible à ce moment-là. Dans les articles, on a lu que Galtier avait refusé de faire jouer Boudaoui parce qu’il faisait le ramadan. Cela ne s’était pas passé comme ça", dixit Delort. En attendant le dénouement du procès, qui débutera le 15 décembre devant le tribunal correctionnel de Nice, voilà qui permet de contrebalancer toutes les accusations entendues ici et là.