Julien Fournier ne veut pas choisir entre la Ligue des champions et la Coupe de France
Interrogé sur les priorités de la fin de la saison de l’OGC Nice, par RMC Sport, Julien Fournier est revenu sur l’aspect purement sportif de la Ligue des champions et de la Coupe de France. Pour lui, il n’y a pas de priorité, il faut viser à la fois la victoire en coupe et les places qualificatives pour une coupe d’Europe.
« On est dans la compétition jusqu'au bout en Coupe de France puisqu'on est finaliste, il faut qu'on y soit aussi sur les places européennes. On sera peut-être amené à faire un choix en fin de championnat, mais aujourd'hui on veut les deux. Ce qui a toujours été demandé, c'est faire que le club avance sportivement, dans sa manière de fonctionner, son appréhension du foot de haut niveau, dans ses infrastructures aussi. C'est peut-être un détail, mais ça fait deux ans qu'on a des terrains d'entraînement de très haut niveau. Il y a une énorme attente autour de ce projet INEOS, il y a aussi eu beaucoup de fantasmes au départ et petit à petit je pense que les gens se rendent compte que c'est un projet sérieux qui avance étape par étape. »
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Concernant l’équilibre entre les dépenses et le rendement sportif
Pour Julien Fournier, il n’y a pas vraiment d’intérêt d’injecter énormément d’argent pour un seul ou deux mercatos. Il préfère les investissements intelligents, à moindre coût, afin de mieux rentabiliser chaque affaire. Si tout ne peut pas être binaire, il est toutefois conscient qu’un club de football ne progressera pas économiquement en donnant beaucoup d’un coup.
« La dimension économique est importante dans le foot. Au-delà du montant dépensé, c'est comme on le dépense, comment on l'investit. On apporte un soin sur nos investissements. Il faut qu'on soit en capacité d'investir, on a montré qu'on était capable de le faire. On a gardé nos meilleurs éléments en y ajoutant de la qualité. C'est comme ça que vous développez un club et une équipe. Je ne crois pas aux révolutions financières en tout cas ce n'est pas notre philosophie ni celle d'INEOS d'arriver et mettre 200 millions sur une année. Les gens doutent toujours un peu, car ils voient INEOS comme une puissance financière incroyable. »
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Sur ce qu’il manque à Nice pour concurrencer le PSG
Interrogé sur ce qu’il manque à Nice pour concurrencer le PSG, Julien Fournier a été catégorique. Il n’y a aucune volonté de les concurrencer.
« Il n'y a pas sept places en Ligue des Champions, mais deux ou trois voire quatre dans le futur, une Europa League est tout sauf une insulte, on se doit chaque année d'être à la bagarre pour les places européennes, ça, c'est indispensable. »
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« Ce n'est pas réaliste, on n'est pas là pour concurrencer le Paris-Saint-Germain, c'est peut-être le club le plus puissant d'Europe. On est encore loin du PSG comme des clubs français historiques, je vous le redis pour l'instant, on n'a rien gagné. Laissez-nous avancer dans notre plan de développement, essayer d'accrocher régulièrement des places européennes, de gagner des titres au travers des coupes et peut-être qu'un jour on pourra avoir une autre prétention que celle-là, mais pour le moment il faut rester ambitieux et mesuré. Il ne faut pas avoir un regard déformé sur nous-même parce qu'aujourd'hui on est troisième et en finale de la Coupe de France. » Un directeur qui semble avoir la tête sur les épaules et qui tente, tant bien que mal, de placer l’OGC Nice sur la carte de la France.