Présent en conférence de presse aujourd’hui, le coach du FC Nantes, Antoine Kombouaré, est revenu sur les propos qu’il a tenu vis-à-vis de son équipe dimanche dernier. En effet, le technicien a eu des paroles fortes à l’égard de sa formation, après leur défaite concédé à Auxerre (2-1). "J'entends les Auxerrois dire qu'on est une bonne équipe. Mais non, on est une équipe de merde !", avait déclaré l’entraineur au micro de Prime Video. On connait le tempérament bien trempé du coach de 59 ans, qui n'a donc pas hésité a en rajouté une couche.
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Ainsi, à deux jours de la 32e journée de Ligue 1 lors de laquelle Nantes (15e) recevra Troyes (18e), Antoine Kombouaré a assumé pleinement ses dires devant les journalistes. "Si je suis dur avec mes joueurs à la fin du match ? Pas assez il faut croire, pas assez. Ce n’est rien du tout ça. Quand je suis dur avec eux, ils le savent. Ce n’est rien ça." Nantes, qui a deux points d’avance sur le premier relégable, Strasbourg (29 points), se doit de gagner absolument ses prochains matchs pour assurer le maintien. En plus de Troyes, les Nantais affronteront Brest (16e), avec qui ils ont le même nombre de points. Puis Strasbourg, quatre jours plus tard. Des matchs cruciaux donc, qui permettraient au groupe de Kombouaré de répondre présent en L1 la saison prochaine, s'ils sont remportés.
Pour le capitaine des Canaris, Kombouaré a raison
Antoine Kombouaré se fait entendre dans le vestiaire. En effet, selon lui, son groupe est à l'écoute et est capable d'accepter la critique. "Je n’ai pas fini ma phrase, c’est vrai. J’ai dit qu’on était "une équipe de…" mais en championnat ! En Coupe de France, on est une équipe exceptionnelle. Mais en championnat… Quand tu fais 3 points sur 24, t’es quoi ? Tu fais des matchs de merde donc t’es une équipe de merde. Si t’es vexé après ça, va faire un autre métier. Mes joueurs sont capables de l’entendre. Quand je vous dis ce que je vous dis, ne vous inquiétez pas que, quand je suis avec eux, je suis encore plus dur. Avec vouvous,s je fais de la politique, je compose", s’est justifié le coach.
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De plus, quelques instants avant les explications de Kombouaré, le capitaine des Canaris, le gardien Alban Lafont, a expliqué être sur la même longueur d’onde : "Tout le monde connaît son franc-parler, je ne pense pas qu’il ait tort, il n’est pas à côté de la plaque, on s’est dit la même chose en sortant du match. Ce qu’il se dit dans le vestiaire reste dans le vestiaire (...). Tout le monde a conscience de la situation, le groupe est concerné. On a en tête qu'on peut le faire et il va falloir démarrer une série positive contre Troyes. Il va falloir se faire violence et tenter de faire abstraction de la finale.”