En 2018, Nabil Fekir, tout juste sacré champion du monde avec le reste de la sélection tricolore, était parti pour vivre un mois d'août mouvementé. En effet, tout portait à croire que le Lyonnais allait signer à Liverpool lors du mercato estival. Mais, un coup d'arrêt soudain est survenu lors de la signature de son contrat. Si l'on ne sait pas réellement ce qui a pu motiver les dirigeants des Reds à annuler le transfert, son agent de l'époque, Jean-Pierre Bernès, expliquait cet échec par une blessure au genou et l'intervention d'un avocat qui aurait fait capoter les négociations. Par conséquent, Fekir reste une saison de plus à l'Olympique Lyonnais et file, finalement, au Betis à l'issue de la saison 2018/2019. L'OL avait alors récupéré 30 millions d'euros (bonus compris) et un joli pourcentage à la revente. Depuis, le franco-algérien vit un véritable conte de fée en Andalousie.

Fekir attise la convoitise

Les deux premières saisons de Nabil Fekir lui ont largement rappelé qu'il avait fait un excellent choix en décidant de signer au Betis. La saison dernière, l'ancien Lyonnais a été un véritable artisan de la saison magique des Verdiblancos. Celle-ci fut ponctuée par une très belle victoire en Coupe du Roi. Avec 10 buts et 12 passes décisives toutes compétitions confondues, Nabil Fekir a forcément attiré l'œil des recruteurs. Selon AS, l'AC Milan aurait formulé une offre pour arracher Fekir des mains du Betis. Toutefois, l'offre évaluée à 20 millions d'euros (bonus compris) est jugée trop faible. La direction attendrait environ 40 millions d'euros pour son milieu offensif.

Nabil Fékir plaît beaucoup en Italie !  / Icon Sport
Nabil Fékir plaît beaucoup en Italie ! / Icon Sport

Sous contrat jusqu'en 2026, Nabil Fekir ne semble pas attacher forcément d'importance à un départ, lui qui se sent bien en Andalousie. Toutefois, le club ne rechignera pas en cas d'offre suffisante. Reste à savoir si les moyens seront mis pour lui. Pour rappel, il serait l'option numéro 2 du FC Barcelone en cas d'échec dans le dossier Bernardo Silva.