Tout le monde ne parle que de ça. Le Barça contre le PSG, en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mardi 16 février. Une confrontation qui est entrée dans la légende après l'extraordinaire remontada (6-1) orchestrée par les Catalans au Camp Nou en 2017. Mardi, Lionel Messi mènera toujours l'attaque des Blaugrana, tandis que les Parisiens compteront sur Kylian Mbappé en l'absence de Neymar.
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Il serait logique que l'autre rencontre de la soirée soit un peu éclipsée par ce grand rendez-vous très attendu. Sauf que cet autre match met aux prises un géant européen (Liverpool) et le sexy demi-finaliste de la dernière édition (Leipzig). Le gegenpressing de Jürgen Klopp face à l'ingéniosité tactique de Julian Nagelsmann. Il convient donc de rendre à ce passionnant bras de fer, délocalisé à Budapest (Hongrie), les honneurs qu'il mérite.
Liverpool, attention à la bête blessée ?
Ce n'est pas parce que Liverpool est actuellement mal en point qu'il le sera face à Leipzig le jour J. Certes, les Reds restent sur trois défaites consécutives, une triste première depuis l'arrivée de Jürgen Klopp aux commandes. Ils ont aussi probablement dit adieu au titre en Premier League. Mais cela ne les rend que plus dangereux pour la Ligue des champions. Et ça, c'est Julian Nagelsmann, l'entraîneur de Leipzig, qui le dit.
« Liverpool est légèrement favori, sur la base de son expérience. La crise de résultats qu'ils traversent en ce moment, c'est en Premier League. Ce n'est pas en Ligue des champions. Ils ont déjà fait une croix sur le titre en Angleterre. Maintenant ils sont complètement concentrés sur la Ligue des champions. Parce que là, ils peuvent encore gagner un trophée. »
Julian Nagelsmann, l'entraîneur de Leipzig, en conférence de presse avant le match
Les Reds, toujours redoutables en Ligue des champions
En 2017/2018 déjà, Liverpool ne finit que quatrième de Premier League. C'était lors de la fameuse saison à 100 points de Manchester City. Un parcours mitigé qui n'empêche pas les Reds d'atteindre la finale de la Ligue des champions (1-3 contre le Real). Quand les choses ne vont pas comme Liverpool le veut dans une compétition, les Scousers se rattrapent dans l'autre. Et ça, c'est parce que Jürgen Klopp sait remobiliser ses troupes comme personne pour basculer sur un autre objectif.
Sacré dans la compétition reine la saison suivante, Liverpool sait y faire quand la petite musique de la Ligue des champions retentit. Cette saison, décimé par les blessures pendant la phase de groupe et sans son taulier Virgil van Dijk en défense, l'équipe de Jürgen Klopp s'est comportée en patron dans une poule de tous les dangers. Avec quatre clean sheets en cinq matchs et une correction 5-0 face à l'Atalanta au passage, la première place était assurée avant même la dernière journée. Leipzig est prévenu.
Leipzig, l'équipe frisson qui grandit
Mais Leipzig n'a peur de personne et présente bien des arguments pour faire voler les Reds en éclat. Le club allemand - joujou du groupe Red Bull - grandit d'année en année, comme le prouve sa demi-finale atteinte l'an dernier dans la compétition (0-3 face au PSG). L'équipe de Julian Nagelsmann raffole particulièrement des grands rendez-vous, que sa jeunesse insouciante attend toujours avec impatience pour se révéler aux yeux de l'Europe.
En phase de groupe cette saison, les Roten Bullen ont d'ailleurs fait tomber le PSG (2-1), puis Manchester United (3-2). Aujourd'hui doté d'individualités moins flamboyantes mais d'un collectif très homogène et qui se connaît de mieux en mieux, le RB est passé maître dans l'art de faire dérailler les grosses armadas.
Derrière, le monstre français Dayot Upamecano - qui rejoindra le Bayern en fin de saison - tient la barre d'une main de fer. Plus haut sur le terrain, le capitaine Marcel Sabitzer ou les Espagnols Angeliño et Dani Olmo sont une menace constante pour n'importe quelle défense. Surtout celles en cruel manque de confiance comme Liverpool...