Tebas et le PSG, une belle histoire d’amour
Alors que le football espagnol traverse une grosse crise économique, Javier Tebas, le patron de la Liga, préfère passer ses journées à critiquer le PSG. Depuis quelques années, et surtout l’arrivée de Neymar à Paris, le président de la Ligue passe beaucoup de temps à parler du club de la capitale. Il estime que le club français dispose de passe-droits et profite de la situation pour attirer les meilleurs joueurs dans l’hexagone. Après plusieurs années de domination, grâce surtout à une situation économique bien supérieure à celles des autres championnats, la Liga traverse quelques difficultés. Le Barça peine financièrement, tout comme d’autres clubs de l’autre côté des Pyrénées. Ce qui accentue la petite haine de Tebas qui n’hésite pas à dire que le PSG triche, à l’inverse du Real Madrid.
« Le PSG triche, pas le Real Madrid. Le Real Madrid a été de loin le meilleur club d'Europe lorsqu'il s'agit de gérer le problème de la pandémie au niveau économique. Il a toujours eu une rigueur budgétaire de ses dépenses salariales et la stratégie de transfert et de vente de joueurs a été très importante. En ne faisant aucune recrue, sa situation s'améliore et lui permet d'avoir des fonds et d'accéder aux financements des banques. Le PSG a aussi une charge salariale proche de 600 millions d'euros et les droits audiovisuels en France ont baissé de 40 pour cent, il est impossible qu'il puisse payer. »
Repris par RMC
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Il calme le jeu pour Mbappé
Il y a quelques jours, Tebas annonçait que le Real Madrid était prêt à s’offrir Kylian Mbappé, en tout cas qu’il disposait des fonds pour l’attirer dans la capitale espagnole. Interrogé sur le sujet, il a tenu à tempérer ses propos.
« Vous devez mettre ces propos en contexte. Je l'ai dit dans un forum sur l'intégrité et ils m'ont demandé si le football espagnol était ruiné et ce n'est pas le cas et j'ai non seulement dit que le Real Madrid pouvait le faire, mais aussi que le FC Barcelone n'était pas ruiné, il y a d'autres clubs en Europe avec des ratios pires et ils peuvent s'en sortir si la dette est bien structurée. »
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En attendant, le PSG arrive à contourner, légalement, le fair-play financier. Tebas a tendance à oublier que les clubs espagnols ont, pendant de nombreuses années, dominé le football européen grâce notamment à des fonds bien plus conséquents que la concurrence.