La spirale infernale de Paul Pogba (30 ans) aura-t-elle une fin ? Et laquelle ? Car plus le temps passe, moins il reste de place à l'optimisme. Le joueur de l'équipe de France, testé positif à la testostérone en août dernier après un match entre la Juventus et l'Udinese (0-3), et suspendu, depuis, par son club, avait demandé une contre-expertise dont les résultats sont tombés.

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Paul Pogba, ici sous le maillot de l'équipe de France, lors du sacre à la Coupe du Monde 2018. (IconSport)

Le nouveau test est positif

Si l'on en croit les informations de la Gazzetta dello Sport, la nouvelle analyse a confirmé le premier diagnostic. Désormais, une enquête va être ouverte par Nado Italia - l'organisation italienne antidopage. Par souci de précaution, l'international tricolore reste suspendu. À noter, également, que ce dernier ne perçoit plus son salaire depuis que l'affaire a éclos. Selon le média transalpin, l'investigation devrait être rapide. L'ancien de Manchester United sera interrogé et il devra, à ce moment-là, prouver l'absence d'intentionnalité de cette prise d'hormones.

Paul Pogba risque quatre ans de suspension

Cet aspect est crucial, car, comme le rappelle la GdS et Le Parisien, les conséquences peuvent être dramatiques. Le champion du Monde 2018 risque jusqu'à quatre ans de suspension. Une peine qui pourrait être allégée en fonction de ses arguments. Si le Francilien prouve qu'il n'a pas pris la substance de son propre chef, comme il l'a plaidé il y a quelques semaines, alors la sanction pourrait être réduite de moitié. Et si, par bonheur, il est avéré que l'usage de testostérone a eu lieu "hors compétition" et que ce dernier "n'est pas lié à son niveau de performance", l'enfer pourrait durer quelques moins à peine.