C'est une belle perche tendue par le Barça, et la Juventus s'est jetée dessus. Face à l'apparente volonté du club catalan de se débarrasser d'Antoine Griezmann, les Bianconeri se sont rapidement positionnés sur le dossier. Selon le journal catalan Sport, le club du Piémont souhaiterait ainsi faire de "Grizou" le remplaçant de Cristiano Ronaldo en cas de départ de la star portugaise. Mais l'opération a peu de chances d'aboutir...

Pour Griezmann, la Juve n'envisage qu'un échange ou un prêt

La Juventus souhaiterait accueillir le champion du monde français via un échange ou un prêt. La rumeur d'un échange Griezmann-João Félix entre le Barça et l'Atlético a visiblement donné des idées aux Bianconeri. Mais les Blaugrana n'envisagent pas cette option, selon Sport. En effet, c'est avant tout pour se débarrasser du salaire astronomique de Griezmann (24 millions d'euros par an) que le Barça souhaite s'en séparer.

Antoine Griezmann, le casse-tête du Barça. Icon Sport
Antoine Griezmann, le casse-tête du Barça. Icon Sport

Or, la Juventus n'est aucunement disposée à prendre en charge ces émoluments XXL. Elle préférait en assumer seulement une partie, à partager avec le Barça. Ce scénario pourrait-il contenter les deux clubs ? Reste encore à convaincre le principal intéressé. Antoine Griezmann lui-même ne serait en effet pas enclin à quitter le Barça, selon Sport.

Le pré-requis Cristiano Ronaldo

De plus, cette hypothétique arrivée ne serait que conditionnée au départ de Cristiano Ronaldo. La Juve ne voit en "Grizou" que le remplaçant de "CR7" s'il venait à quitter le Piémont. Or, la star portugaise n'est pas encore partie, tant la liste de ses prétendants se réduit au fur et à mesure des semaines (Real Madrid, PSG). Même Manchester United, qui semblait le plus avancé dans ce dossier, pourrait jeter l'éponge face à la complexité de l'opération. Autant dire que Griezmann à la Juve, ce n'est pas pour tout de suite...

Antoine Griezmann, le casse-tête du Barça. Icon Sport
Cristiano Ronaldo pourrait bien rester à la Juventus, faute de prétendants crédibles. Icon Sport