Didier Deschamps n’a toujours pas digéré la défaite face à l'Argentine en finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Dans un entretien avec RTL, le sélectionneur de l’équipe de France est revenu ce dimanche sur cette séance de pénalty perdue, au terme d’un match de 143 minutes. "Vous savez combien de temps a duré le match avant les tirs au but ? 143 minutes. Donc on n’a pas été présent une heure. Soixante minutes par rapport à 143…" a déclaré l'entraîneur de 54 ans.
Par ailleurs, DD s’est confié sur son ressenti, avant de faire face à l’ultime rencontre pour le titre. Car si ce dernier avait pressenti le sacre de son équipe en 2018, quatre ans plus tard, son intuition était tout autre. "Je n’ai pas pensé la même chose. Même si j’ai tout fait et les joueurs aussi, ça aurait pu sourire… Je ne suis pas fataliste mais je crois beaucoup au destin", déclara-t-il, sept mois après la défaite des Bleus.
Pour Deschamps, c’est le destin
Ainsi, après les ratés de Coman et Tchouaméni, Kylian Mbappé et ses coéquipiers s'inclinent (3-3, 4 tab à 2). Durant l'interview, le sélectionneur français poursuit en soulignant qu’avec les changements effectués au cours du match, les joueurs qui tirent les penaltys ne sont jamais ceux prévus au départ : "Je ne vais pas sortir le terme, comme d’habitude, de loterie. Évidemment que les cinq qui tirent les penalties ne sont pas les cinq prévus au départ. Mais avec les sept changements que j’ai dû faire… "
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Pour finir, Didier Deschamps insiste sur le fait que les séances de tirs au but sont dans un sens, du hasard : "On me demande pourquoi ce ne sont pas les joueurs expérimentés qui ont tiré les penalties. À part Hugo (Lloris) comme joueur expérimenté dans les onze derniers… C’est toujours un moment particulier. Je ne peux pas dire que je l’appréciais quand j’étais joueur, même s’il m’est arrivé de gagner des matchs et des titres aux penalties. Ç'aurait pu basculer avant. C’est le destin, le football. Il faut l’accepter."
