Un passif commun

Noël Le Graët a sans doute beaucoup perdu ces derniers jours, à la suite du comité exécutif extraordinaire de la FFF. Pourtant, on ne peut pas dire que le désormais ancien patron du football français se retrouve isolé. Interviewé par Ouest-France, Fred Le Grand, le président de l'En Avant Guingamp, a refusé de tourner le dos à celui qu'il considère comme son ami. Il faut dire que les deux hommes ont une expérience commune au sein du club breton. Le Graët y a été président près de trente ans (une première fois entre 1972 et 1991, puis une seconde fois de 2002 à 2011), alors que le successeur de Bertrand Desplat occupe ce poste depuis septembre 2020. Ce dernier ne l'a jamais caché, il fait partie de la génération Le Graët.

Le Graët défendu par un ami

N'oubliant pas ses racines, Fred Le Grand n'a pas hésité à voler au secours de son mentor. "Mon amitié pour Noël Le Graët n'est un secret pour personne" explique-t-il. "Vous conviendrez avec moi que l'acharnement médiatique que vit actuellement Noël n'a rien d'agréable. Lorsqu'on se dit ami, on a d'abord pour devoir d'être présent dans les bons, mais surtout dans les moments plus difficiles. C'est ma définition du mot amitié, c'est donc ma ligne de conduite."

Fred Le Grand, président de l'En Avant Guingamp, et ami de Noël Le Graët. (Icon Sport)
Fred Le Grand, président de l'En Avant Guingamp, et ami de Noël Le Graët. (Icon Sport)

Afin de défendre le bilan de Le Graët à la FFF, le boss de l'En Avant a tenu à rappeler que celui-ci "est et restera comme un des dirigeants qui a le plus marqué l'histoire du sport en France". Même s'il a grandement pesé pour sa mise à l'écart, Jean-Michel Aulas avait, lui aussi, souligné le "parcours incroyable" de la FFF sur ces dernières années.