Vilda ne digère pas son licenciement

Jorge Vilda a vécu des dernières semaines pour le moins contrastées. Le 20 août dernier, il a été sacré champion du monde en tant que sélectionneur de l’équipe féminine de l’Espagne contre l’Angleterre, à Sydney. Quelques jours plus tard, il a été prolongé. Mais, ce mardi 5 septembre, il a été licencié par la fédération espagnole. Et il estime être victime d’une injustice.

Après son licenciement, Vilda a donné une interview à la Cadena SER. Et il a expliqué que, selon lui, il avait perdu son poste "d’une manière injuste." Il a ensuite poursuivi en affirmant qu’il avait toujours tout donné pendant ses longues années d’implication dans le football féminin. Ainsi, il affirme avoir "la conscience tranquille" :

"Après 17 ans dans le football féminin et tout ce que j’ai accompli, après avoir tout donné… J’ai la conscience tranquille car je sais que je me suis donné à 100% chaque jour."

Jorge Vilda

Le président de la fédération espagnole pourrait le suivre

Quoi qu’il en soit, Vilda ne s’assiéra donc plus sur le banc de la sélection féminine espagnole. Plusieurs raisons expliquent son licenciement malgré la victoire en Coupe du monde. Comme l’explique Mundo Deportivo, de nombreuses joueuses de la Roja ne s’entendaient pas avec leur désormais ex-sélectionneur. Via un mail partagé par Sport en septembre 2022, un grand nombre d’entre elles s’étaient même retirées de la sélection pour protester contre lui.

Le technicien de 42 ans fait aussi les frais de sa proximité avec Luis Rubiales. Pour rappel, ce dernier est au cœur d’une affaire qui continue de faire parler. Le gouvernement espagnol a même récemment demandé au Tribunal Arbitral du Sport de le suspendre. La fédération espagnole pourrait donc entamer un nouveau cycle si son président s’en va après Vilda. En tout cas, c’est l’ancienne adjointe de ce dernier, Montse Tomé, qui a pris sa place sur le banc de la sélection féminine.