Jean-Clair Todibo a pris ses responsabilités face à la presse, ce lundi 16 octobre. Trois jours plus tôt, les Bleus ont brillamment validé leur billet pour l'Euro 2024, portés par leur capitaine Kylian Mbappé. Toutefois, le comportement du défenseur niçois, pourtant resté sur le banc, était venu entacher le succès. Alors que le stade honorait une minute de silence en hommage aux victimes à Gaza et en Israël, mais aussi à Dominique Bernard, professeur de lettres assassiné à Arras, le jouer de 23 ans a été aperçu en train de rire. Ces images sont évidemment mal passées, elles ont d'ailleurs valu une convocation par le conseil national de l'éthique à l'intéressé.

foot11.com
Sans avoir pris part à la rencontre face aux Pays-Bas, Jean-Clair Todibo avait défrayé la chronique. (Icon Sport)

Todibo évoque un rire nerveux

Vraisemblablement troublé par cet épisode, Jean-Clair Todibo souhaitait se défendre. "Malheureusement, aujourd'hui, l'interprétation de la situation est assez folle. Je ne pense pas être un garçon irrespectueux vis-à-vis de ces choses-là. Le cas était grave", a d'abord déclaré le natif de Cayenne, avant de justifier le pourquoi de cet écart. "J'ai eu un rire nerveux pendant cette minute de silence, mais en aucun cas je ne me moquais de la situation actuelle."

Pour appuyer ses propos, l'ancien toulousain est revenu sur le cadre qui l'entourait au moment des faits. "On était dans un contexte assez particulier. Dans les tribunes, on était au milieu des supporters adverses. En montant, certains d'entre eux ont fait certaines blagues et j'ai eu ce rire nerveux. Je tenais à m'excuser auprès de toutes les personnes que j'ai pu offenser."

Quelques secondes plus tard, Todibo a admis être ému par cet événement qu'il rattache donc à de la nervosité. "Je suis touché parce que ça entache un peu l'éducation que ma mère m'a donnée. J'ai vu que certaines personnes ont dit que je me moquais de la mort d'un professeur. Il faut savoir que ma mère travaille à l'éducation nationale depuis 20 ans alors j'ai un énorme respect pour ces gens-là. Ça aurait pu lui arriver. Ça ne reflète pas du tout mon image."