L'étau se resserre pour Corinne Diacre. Lâchée par sa capitaine Wendie Renard et d'autres éléments importants de son groupe, la sélectionneuse est plus que jamais en danger. Dans les colonnes de l'Équipe, Jean-Michel Aulas, membre du Comex de la FFF, avait donné le ton concernant la Nordiste. "Que Corinne Diacre garde son poste ? Cela me paraît difficile. Le message délivré par les meilleures joueuses françaises, parmi les meilleures du monde, la Fédération ne peut pas s'asseoir dessus (...) Corinne Diacre est là depuis six ans, il y a eu des hauts et des bas. Moi, j'ai l'impression que l'on a avancé dans une situation de non-retour", avait ainsi déclaré le patron de l'OL.

Ce matin du 28 février 2023, RMC Sport nous apprenait que la FFF prenait le sujet très au sérieux. En interne, les dirigeants en charge de prendre une décision sur l'avenir de Diacre ont déjà commencé à regrouper leurs informations. Armés de leur téléphone, ils ont redoublé d'échanges. Certains auraient même tenté de prendre contact avec des joueuses de l'équipe de France féminine. Dans le même temps, des candidats à la potentielle succession de la sélectionneuse commenceraient déjà à placer leurs billes.

Plus qu'une question de temps avant le départ de Diacre ?

Peu après midi, Eric Borghini, membre du Comex, s'est exprimé sur ce qui attend Corinne Diacre. "Le Comex a décidé de confier à un petit groupe de travail composé de Jean-Michel Aulas, Marc Keller, Aline Riera et Laura Georges le soin d’examiner de manière approfondie cette question pour rendre ses conclusions au prochain Comex qui aura lieu le 9 mars. Nous verrons le 9 mars si nous sommes en capacité de prendre une décision. Une décision sera prise rapidement."

Corinne Diacre, en grand danger. (Icon Sport)
Corinne Diacre, en grand danger. (Icon Sport)

Alors qu'une prise de pouvoir des joueuses pourrait faire tache, la FFF a tenu à réaffirmer qu'aucune individualité ne peut être placée au-dessus de l'institution. Enfin, autour de ce risque, le président de la LFP, Vincent Labrune, a tiré dans le même sens. "Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes pas dans la république des joueurs." Wendie Renard et ses coéquipières auront-elles gain de cause ?