Sans concurrence, Gianni Infantino allonge logiquement son règne à la tête de la FIFA. Ce jeudi 16 mars, c'est par acclamation à Kigali, au Rwanda, que le patron du football mondial a conforté sa place. Dans ce contexte, impossible de connaître les délégués des 211 fédérations membres qui s'opposaient à cette réélection. À noter qu'en 2019, Infantino avait déjà été reconduit dans les mêmes conditions. Par ailleurs, son premier mandat de trois ans débuté en 2016 est considéré comme incomplet. À l'époque, l'ancien secrétaire général de l'UEFA avait remplacé Sepp Blatter, alors suspendu. En conséquence, il pourra se représenter à nouveau en 2027.
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Fraîchement réélu, Infantino a exprimé sa gratitude à l'ensemble du congrès. "Être président de la FIFA est un incroyable honneur, un privilège incroyable. C'est aussi une grande, grande responsabilité. Je suis profondément ému et touché par votre soutien. Je vous promets de continuer à servir la FIFA, le football partout dans le monde, et toutes les associations membres."
Le bon bilan financier d'Infantino
Avec Infantino à sa tête, la FIFA peut se targuer d'un bilan financier largement favorable. Sur le cycle 2019-2022, l'instance a connu une hausse de 18 % de ses revenus et de 45 % de ses réserves. Les différentes confédérations et fédérations rattachées devraient avoir leur part du gâteau.
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Avec la récente refonte de la Coupe du monde annoncée, il y a fort à parier que la FIFA continuera sa croissance économique à l'avenir. Elle mise en effet sur la multiplication des matchs. En attendant 2026, elle s'est aussi concentrée à améliorer les conditions des joueuses professionnelles, notamment par l'institution d'un congé maternité. Le marché des transferts a, lui aussi, connu des réformes.