Deschamps veut que ses joueurs se lâchent
L’équipe de France s’apprête à disputer un match qui s’annonce très intéressant. Après avoir battu la Pologne (4-1), les hommes de Didier Deschamps ont rejoint les quarts de finale de la Coupe du monde. Et ils affronteront l'Angleterre, qui a de son côté écarté le Sénégal (3-0). La rencontre se jouera ce samedi 10 décembre, à partir de 20h. Avant ce choc, le sélectionneur des Bleus s’est présenté devant la presse. Et dans des propos rapportés par RMC Sport, il a abordé plusieurs points.
Deschamps a notamment assuré que même les plus jeunes joueurs de son effectif ne cèderaient pas à la pression d’un quart de finale : « Le calme et la sérénité, on l'a depuis le départ. » Il a aussi affirmé qu’il ne demanderait pas à ses joueurs avertis de jouer « avec le frein à main ». Le coach français préfère donc qu’un de ses joueurs rate une potentielle demi-finale, mais ait tout donné pour qualifier son équipe lors de ce quart. Selon lui « il ne faut pas avoir de retenue, c’est la pire des choses ».
Vers un plan anti-Mbappé de la part des Anglais ?
Deschamps a aussi été interrogé sur un éventuel plan anti-Kylian Mbappé mis en place par Gareth Southgate. Et il pense que ce dernier aura préparé quelque chose pour essayer de contrer l’attaquant parisien. Tout comme les derniers adversaires des Bleus. Mais le sélectionneur français compte sur ses autres joueurs offensifs pour apporter du danger, et dévier l’attention portée à Mbappé :
« J'imagine que l'Angleterre prendra des dispositions, comme nos quatre adversaires précédents. Kylian a cette capacité à pouvoir faire des différences. Sur le dernier match, où il n'était pas au mieux de sa forme par rapport aux deux premiers, il a quand même été décisif. Répartir le danger pour notre adversaire, ça évite de focaliser sur Kylian. »
Deschamps a également évoqué les qualités du futur adversaire des Bleus. Et il a été dithyrambique envers l’Angleterre. Pour lui, cette équipe n’a tout simplement pas de point faible. Ce qui ne l’empêche pas de faire certaines choses « moins bien. » Et l’ancien entraîneur de la Juve compte bien exploiter cela : « Il faut se servir de ce qu’ils ont pu faire. Il faut faire en sorte de pouvoir identifier certains aspects où on pourrait leur faire mal. »